Rappelons que depuis le 8 avril 2006 les familles du Curvarado accompagnées par Justicia y Paz et le PASC bâtissent une nouvelle Zone Humanitaire sur une terre qui leur appartient mais qui avaient été illégalement ensemencé de palme depuis le déplacement forcé. Au cours des quinze derniers jours, les communautés afro colombiennes du Curvaradó et Pedeguita ont dû faire face aux agissements tendancieux de la Force Publique, prônant la tactique de la désinformation au profit des intérêts des entreprises.
Le 1er septembre nous avons pris connaissance du fait qu'une accusation juridique (Derecho de Petición) sans fondements et orchestrée avec l'appui des Forces Publiques, a été déposée à la Fiscalìa nacional au nom de JAIME SIERRA MORENO, palmiculteur et agissant dans ce cas à titre de représentant légal de l'Association de Palmiculteurs du Darién. La plainte implique des accompagnatrices internationales et nationales appuyant la Zone Humanitaire du Curvaradó, et en particulier le Projet Accompagnement Solidarité Colombie (PASC).
Les personnes accompagnant la création de cette nouvelle Zone humanitaire (depuis avril 2006) ont été qualifiées de "groupe d'envahisseur" alors que ce sont les entreprises qui occupent illégalement la terre. Derrière ces faits se cache l'intention de protéger les intérêts économiques des palmiculteurs et des exploiteurs des ressources forestières (telle la compagnie Maderas del Darién), de même que de taire les crimes contre l’humanité, la destruction de l'environnement, l'appropriation illégale des terres et stigmatiser le projet d'établissement de Zones Humanitaires et Zones de Biodiversité.
Cette action s'ajoute à une réunion qui s'est réalisée le 3 septembre, durant laquelle des membres des conseils communautaires du Jiguamiandó ont été accusé(e)s d'être manipulé(e)s par la guérilla des FARC et durant laquelle il a été insinué que les accompagnateurs-trices internationaux-les de même que l'organisation "Comisión de Justicia y Paz", s'approprient des terres des Conseils Communautaires. Dans la réunion, on a dénoté la présence de "civils" armés de la stratégie paramilitaire.
Également, durant ces dernières semaines des banderoles délimitant les Zones Humanitaire et de Biodiversité dans le Curvaradó, ont été détruites à coups de machette par des individus liés aux entreprises de palme. (...) Dans la plainte déposée par le palmiculteur JAIME SIERRA MORENO, une trentaine de photo sont annexées et commentées:
Description de la photo: Une membre du PASC du Canada, Véronique Cloutier face à une pancarte de la Zone Humanitaire. Commentaire de l'entrepreneur: “Défenseuse de Droits Humains face à une pancarte d'une ONG INTERNATIONALE parraine de l'invasion du mois de mai"( 9-06).
Description de la photo: Une membre du PASC du Canada, Véronique Cloutier et Anniey Jubinville et des paysans de la communauté à l'entrée de la Zone Humanitaire. Commentaire: "Défenseuse de (sic) droits humains protagonistes de l'invasion (Mai 9-06) " .
Description de la photo: Une membre du PASC du Canada, Anniey Jubinville membre de la communauté et la police qui arrive sur les lieu. Commentaire: "Défenseuse de droits humains (origine étrangère) auteure intellectuelle de l'invasion (Mayo 9-06)”
Photo: Parti intérieur et fenêtre par laquelle on voit dans la rue , au fond Véronique Cloutier du PASC marchant devant une boucherie de Belen Bajira. Commentaires: "Etrangère envahisseuse" (Mai 6-06)
Dans sa plainte le palmiculteur affirme que : " Le neuvième jour d'avril de cette année (2006) des personnes étrangère à la compagnie PALMAS DE URABA PALMURA S.A. se sont installé sur un terrain ensemencé de palme appartenant à PALMURA S.A. et ont de façon arbitraire couper des palmes dans les lots 4 et 6 qui étaient ensemencé depuis octobre ”.
Dans la plainte toutes les Organisations ou personnes ayant participer de part leur présence au retour des familles déplacées dans le Curvarado, incluant des déléguées du propre gouvernement colombiens, sont mentionnées comme complice voir auteur intellectuel dans le cas du PASC de la dite « invasion ».
Il s’agit la d’une tentative grossière d’intimidation, ces plaintes qui ne tiennent pas la route vise a discréditer le processus de résistance des communautés mais aussi les organisations qui les appui.
Nous faisons appels à votre solidarité, en demandant que les autorités colombiennes soient appelées par le plus grand nombre de gens possible. Vous trouverez ci-joint un modèle de lettre et des numéros de téléphone.
Source : Justicia Y Paz
www.justiciaypazcolombia.org
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ACTION URGENTE
Au vice-président de la république FRANCISCO SANTOS fsantos@presidencia.gov.co, rdh@presidencia.gov.co - Proteger les droits des habitant-e-s des Zone Humanitaires et des organisations qui les accompagnent. - Agir avant que les structures paramilitaires ne porte une atteinte fatale à l’intégrité et la vie de ENRIQUE PETRO (paysans propriétaire légale de la terre où se trouve la Zone), des membres des conseils communautaires du Jiguamiando, du Curvarado ou des organisations qui les accompagnent. - Que soient satisfaite les requêtes de protection de la population et de leur territoire dictée par la cour interaméricaine de droits humains et que cesse l’exploitation des ressources naturelles. - Que soient prise de mesures immédiate pour arrêté l’usurpation par les entreprise de palme de la terre des territoires collectif. - Au Fiscal General de la Nation, MARIO IGUARAN, Diag 22 b No 52-01 Bogotá, telefax 0115715702022 contacto@fiscalía.gov.co, denuncie@fiscalía.gov.co - Agir efficacement dans les procès contre Urapalma pour les 113 crimes et 13 déplacements forcés subit depuis 1996. Transférer le dossier No 150944 de la Fiscalía 101 de Quibdó à Bogota ; dossier d’investigation contre l’entreprise URAPALMA.
- MODÈLE DE LETTRE S'ADRESSANT AUX AUTORITÉS COLOMBIENNES:
- Montreal, septiembre 10 del 2006 FRANCISCO SANTOS Vice-presidencia de la Republica MARIO IGUARAN Fiscal General de la Nación Respetados doctores, En calidad de ciudadano canadiense que se preocupa por la situación de derechos humanos que enfrentan las comunidades afrocolombianas, queremos manifestarle nuestra preocupación por los recientes atropellos y amenazas de muerte, la destrucción de signos de visibilidad, las acusaciones públicas sin fundamento en reuniones con presencia institucional que han sucedido en los últimos 15 días contra las comunidades del Curvaradó, y Pedeguita, al que se suman señalamientos a ccompañantes internacionales, nacionales e instituciones estatales de derechos humanos. El primero de septiembre pasado, se conoció un Derecho de Petición suscrito por JAIME SIERRA, empresario palmero, que contiene falsas acusaciones contra organismos nacionales e internacionales de derechos humanos, organizaciones humanitarias y de solidaridad, en particular contra el PASC de Canadá y organizaciones de iglesias y congregaciones religiosas de los Estados Unidos. Califican a las Ong’s como “ONG INTERNACIONAL patrocinadora de la invasión”, a las acompañantes canadienses como “autora intelectual de una invasión” o “extranjera invasora”. Sabemos que refieran a un regreso legítimo de población campesina civil que después de haber sida desplazada reconstruye su pueblo en un terreno que no pertenece a ninguna empresa, sino al señor Enrique Petro quien es presentado como invasor de su propio terreno. Actuación que se suma a una reunión convocada a través de la emisora ¨Banana Stereo¨ que se realizó el 3 de septiembre en la que se señaló a los miembros de los consejos comunitarios del iguamiandó de estar manipulados por la guerrilla de las FARC y a los acompañantes internacionales y a la Comisión de Justicia y Paz, de estarse apropiando de las tierras de los Consejos Comunitarios. En la reunión estuvieron presentes ¨civiles¨ armados de la estrategia paramilitar. Simultáneamente durante todas estas semanas los letreros de visibilización de las Zonas de Biodiversidad han sido destruidos por personas vinculadas al sector empresarial. Nos parece muy preocupante que personas que se dedican a la defensa de los derechos humanos se encuentran criminalizadas y perseguidas. En este caso la actuación de la fuerza publica – Policía de Uraba- parece tendenciosa y a favor del sector empresarial. Solicitamos su intervención para que sea respetado el trabajo y los derechos de los defensores de Derechos Humanos y el proceso de retorno de la población campesina. Solicitamos respetuosamente de actuar frente a las estructuras paramilitares a fin de evitar daños irreparables a la vida e integridad personal de ENRIQUE PETRO, los integrantes de los Consejos Comunitarios del Jiguamiandó y Curvaradó que habitan en las Zonas Humanitarias y en las Zonas de Biodiversidad, del PASC de Canadá, de la iglesia Luterana de Estados Unidos, de la iglesia presbiteriana y católica que acompañan a las comunidades; proteger el Territorio y la vida de las Comunidades del Pedeguita conforme a los Derechos reconocidos en la ley 70 de comunidades negras, enfrentado las estructuras paramilitares que se encuentran en el Territorio Colectivo apropiándose las tierras y extrayendo recursos naturales maderables; dar respuesta integral a las medidas provisionales de la Corte Interamericana de Derechos Humanos; responder eficazmente conforme a las medidas administrativas impidiendo la ampliación de la siembra de palma y el procesamiento de la extracción del fruto de la palma en Mutatá en la planta procesadora Extractora Bajirá S.A, pues estas operaciones están absolutamente prohibidas por entidades ambientales y por el INCODER. Les solicitamos también que actúen eficazmente en los procesos que se adelantan contra Urapalma y por los 113 crímenes y los 13 desplazamientos forzados causados desde 1996 hasta hoy en desarrollo de la estrategia paramilitar que permitieron el desalojo de los campesinos y la posterior siembra de palma en el Curvaradó; que se haga efectivo el traslado a Bogotá de la investigación No 150944 de la Fiscalía 101 especializada de Quibdó que se sigue contra la empresa URAPALMA S.A., de modo que se garantice el efectivo avance de dicho proceso. Estos Hechos se suman a otras acusaciones tendenciosas y montajes judiciales que tratan de frenar el trabajo de defensa de los derechos humanos en Colombia. Respetuosamente. Agradecemos dar seguimiento escrito a la presente petición METTEZ VOTRE NOM, ADRESSE ET EMAIL ICI Citoyen-ne canadien-e Nom de votre organisme s'il y a lieu
Au vice-président de la république FRANCISCO SANTOS fsantos@presidencia.gov.co, rdh@presidencia.gov.co - Proteger les droits des habitant-e-s des Zone Humanitaires et des organisations qui les accompagnent. - Agir avant que les structures paramilitaires ne porte une atteinte fatale à l’intégrité et la vie de ENRIQUE PETRO (paysans propriétaire légale de la terre où se trouve la Zone), des membres des conseils communautaires du Jiguamiando, du Curvarado ou des organisations qui les accompagnent. - Que soient satisfaite les requêtes de protection de la population et de leur territoire dictée par la cour interaméricaine de droits humains et que cesse l’exploitation des ressources naturelles. - Que soient prise de mesures immédiate pour arrêté l’usurpation par les entreprise de palme de la terre des territoires collectif. - Au Fiscal General de la Nation, MARIO IGUARAN, Diag 22 b No 52-01 Bogotá, telefax 0115715702022 contacto@fiscalía.gov.co, denuncie@fiscalía.gov.co - Agir efficacement dans les procès contre Urapalma pour les 113 crimes et 13 déplacements forcés subit depuis 1996. Transférer le dossier No 150944 de la Fiscalía 101 de Quibdó à Bogota ; dossier d’investigation contre l’entreprise URAPALMA.
- MODÈLE DE LETTRE S'ADRESSANT AUX AUTORITÉS COLOMBIENNES:
- Montreal, septiembre 10 del 2006 FRANCISCO SANTOS Vice-presidencia de la Republica MARIO IGUARAN Fiscal General de la Nación Respetados doctores, En calidad de ciudadano canadiense que se preocupa por la situación de derechos humanos que enfrentan las comunidades afrocolombianas, queremos manifestarle nuestra preocupación por los recientes atropellos y amenazas de muerte, la destrucción de signos de visibilidad, las acusaciones públicas sin fundamento en reuniones con presencia institucional que han sucedido en los últimos 15 días contra las comunidades del Curvaradó, y Pedeguita, al que se suman señalamientos a ccompañantes internacionales, nacionales e instituciones estatales de derechos humanos. El primero de septiembre pasado, se conoció un Derecho de Petición suscrito por JAIME SIERRA, empresario palmero, que contiene falsas acusaciones contra organismos nacionales e internacionales de derechos humanos, organizaciones humanitarias y de solidaridad, en particular contra el PASC de Canadá y organizaciones de iglesias y congregaciones religiosas de los Estados Unidos. Califican a las Ong’s como “ONG INTERNACIONAL patrocinadora de la invasión”, a las acompañantes canadienses como “autora intelectual de una invasión” o “extranjera invasora”. Sabemos que refieran a un regreso legítimo de población campesina civil que después de haber sida desplazada reconstruye su pueblo en un terreno que no pertenece a ninguna empresa, sino al señor Enrique Petro quien es presentado como invasor de su propio terreno. Actuación que se suma a una reunión convocada a través de la emisora ¨Banana Stereo¨ que se realizó el 3 de septiembre en la que se señaló a los miembros de los consejos comunitarios del iguamiandó de estar manipulados por la guerrilla de las FARC y a los acompañantes internacionales y a la Comisión de Justicia y Paz, de estarse apropiando de las tierras de los Consejos Comunitarios. En la reunión estuvieron presentes ¨civiles¨ armados de la estrategia paramilitar. Simultáneamente durante todas estas semanas los letreros de visibilización de las Zonas de Biodiversidad han sido destruidos por personas vinculadas al sector empresarial. Nos parece muy preocupante que personas que se dedican a la defensa de los derechos humanos se encuentran criminalizadas y perseguidas. En este caso la actuación de la fuerza publica – Policía de Uraba- parece tendenciosa y a favor del sector empresarial. Solicitamos su intervención para que sea respetado el trabajo y los derechos de los defensores de Derechos Humanos y el proceso de retorno de la población campesina. Solicitamos respetuosamente de actuar frente a las estructuras paramilitares a fin de evitar daños irreparables a la vida e integridad personal de ENRIQUE PETRO, los integrantes de los Consejos Comunitarios del Jiguamiandó y Curvaradó que habitan en las Zonas Humanitarias y en las Zonas de Biodiversidad, del PASC de Canadá, de la iglesia Luterana de Estados Unidos, de la iglesia presbiteriana y católica que acompañan a las comunidades; proteger el Territorio y la vida de las Comunidades del Pedeguita conforme a los Derechos reconocidos en la ley 70 de comunidades negras, enfrentado las estructuras paramilitares que se encuentran en el Territorio Colectivo apropiándose las tierras y extrayendo recursos naturales maderables; dar respuesta integral a las medidas provisionales de la Corte Interamericana de Derechos Humanos; responder eficazmente conforme a las medidas administrativas impidiendo la ampliación de la siembra de palma y el procesamiento de la extracción del fruto de la palma en Mutatá en la planta procesadora Extractora Bajirá S.A, pues estas operaciones están absolutamente prohibidas por entidades ambientales y por el INCODER. Les solicitamos también que actúen eficazmente en los procesos que se adelantan contra Urapalma y por los 113 crímenes y los 13 desplazamientos forzados causados desde 1996 hasta hoy en desarrollo de la estrategia paramilitar que permitieron el desalojo de los campesinos y la posterior siembra de palma en el Curvaradó; que se haga efectivo el traslado a Bogotá de la investigación No 150944 de la Fiscalía 101 especializada de Quibdó que se sigue contra la empresa URAPALMA S.A., de modo que se garantice el efectivo avance de dicho proceso. Estos Hechos se suman a otras acusaciones tendenciosas y montajes judiciales que tratan de frenar el trabajo de defensa de los derechos humanos en Colombia. Respetuosamente. Agradecemos dar seguimiento escrito a la presente petición METTEZ VOTRE NOM, ADRESSE ET EMAIL ICI Citoyen-ne canadien-e Nom de votre organisme s'il y a lieu