Les menaces des derniers jours passent aux actes:
- des inconnus s'introduisent de nuit dans la zone humanitaire
- un membre de justicia y paz se fait enlever pendant 1h30.
Résumé des derniers évènements :
Samedi 30 août 2008 , à 00:30, des hommes non identifiés se sont introduits dans la Zone humanitaire de Camelias dans le Curvarado et se sont dirigés vers la maison où dormaient LUZ MARINA ARROYABE, ANDREA ABELLO, CARLOS TORRES, des défenseu-r-e-s de droits humains de la Commission de Justicia y Paz.
Lorsque les hommes ont été découverts par les habitants, ils se sont enfuis,
Dimanche 24 août, 11h55, dans la Zone humanitaire de Andalucia, un appel a été recu sur le cellulaire de l’équipe d’accompagnement de Justicia y Paz (numéro 3125883075) provenant du numéro 3103958587. Une voix de femme s’identifiant comme "Aguilas Negras" (Aigles noirs, structure paramilitaire) a déclaré : « Nous sommes les aigles noirs, il serait mieux que vous quittiez la zone, vous êtes surveillez, vous devez partir maintenant. »
A 12h29, le même jour, un appel provenant du même numéro de cellulaire a été reçu sur le cellulaire de Justicia y Paz à Bogotá 3125883068.
Les paramilitaires menacent a nouveau les mêmes membres de syndicats de Bucaramanga et de la seccional Santander du Comite de Solidarité avec les Prisonniers Politiques
(voir communiqué précédent http://www.pasc.ca/spip.php?article364)
Aujourd’hui, mercredi 9 juillet 2008, vers environ 14h30, Guillermo Prieto, membre du syndicat ASTDEMP, a reçu une enveloppe livrée par la compagnie Servientrega, qui contenait une lettre de menace contre les mêmes 10 personnes de syndicats et d’organisations de droits humains de Bucaramanga qui furent vict
Hier, le 1er juillet, l’Inspectrice de Police de la municipalité de Riosucio, MILTAN CUESTA, en compagnie du Personero municipal DARIO BLANDON CAICEDO, a ordonne de déloger la famille BARRERA MONCADA de la communauté de Caracoli au Curvarado.
RAPPORT 91
MENACES CONTRE JUSTICIA Y PAZ ET D’AUTRES ORGANISATIONS DE DROITS HUMAINS NATIONAUX ET INTERNATIONAUX TRAVAILLANT DANS LE BAJO ATRATO
RESUMÉ
Ce matin, nous avons été informe de possibles attentats qui pourraient être commis contre la vie de membres de Justicia y Paz et d’organismes humanitaires internationaux.
Les bénéficiaires du paramilitarisme prétendent empêcher la restitution des terres des communautés du Curvarado par le biais de l’utilisation d’habitants de la région, et de diverses tactiques visant à saboter la dévolution des propriétés individuelles et collectives.
1. RÉSUMÉ
Samedi passé le 21 juin, alors que des paysanNEs du Curvarado accompagnéEs de membres de l’équipe de Justicia y Paz se rendaient à la communauté de Caño Manso, puis vers celle de Caracoli, ils et elles ont été encercléEs, menacéEs et insultéEs par une dizaine d’hommes armés de bâtons et de machettes, et ce à
- 1. Mardi 22 avril 2008, dans l’immeuble de la Centrale unitaire des travailleurs et travailleuses CUT – section de Santander (immeuble dans lequel se trouvent les locaux de notre fondation) une menace écrite a été reçue, nous nous permettons de la reproduire dans son intégralité :
Résumé
Nos organisations souhaitent alerter l'opinion publique nationale et internationale afin de dénoncer la vague de persécutions qui s'abat sur le Sur de Bolivar et qui se manifeste actuellement par des menaces de mort à l'encontre de la Fédéagromisbol (association des paysans et des miniers artisanales de la région) et de l'ONG colombienne de droits humains qui l'accompagne (Corporación Sembrar), du Programme Desarollo y Paz du Magdalena Medio (Laboratoire de Paix de l'Union Européenne) et des membres de l'Église qui appuient l'organisation des paysans et des miniers du
Malgré la reconnaissance de la propriété collective, la déforestation et l’extraction des fruits de la palme et l’élevage extensif continuent.
Mardi le 5 fevrier vers 11h15, la Comisión de Justicia y Paz a reçu l’information d’une source très fiable qu’un entrepreneur de la palme a offert la somme de 5 millions de pesos (2500$ U.S.) pour faire assassiner LIGIA MARIA CHAVERRA, la représentante légale du Conseil majeur du Curvarado et MANUEL DENIS BLANDON, l’ancien représentant légal du Conseil majeur du Jiguamiando.