Carlos Olaya Rodriguez est un syndicaliste colombien. Il nous parle du contexte difficile pour la défense des travailleurs en Colombie et plus particulièrement de son expérience avec Coca-Cola. Une grande campagne a été lancée pour sensibiliser l’opinion aux exactions commises par la multinationale et obtenir un meilleur respect du droit des travailleurs. Carlos Olaya Rodriguez en appelle à la solidarité des peuples qui doivent organiser des luttes communes pour tenter d’influencer les méthodes de gestion de ces entreprises.
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Le 23 mars au soir, un groupe paramilitaire a exécuté Manuel Ruiz et son fils, Samir, près de la commune de Mutatá, dans le département du Chocó (nord-ouest de la Colombie). Les deux corps ont été retrouvés quelques jours plus tard dans le fleuve Pavarandó. Manuel Ruiz, leader d’un mouvement paysan, se battait pour que soient restituées des terres, usurpées pour des cultures d’huile de palme. Menacé depuis plusieurs mois, il avait cherché en vain la protection du gouvernement.
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En 2010, pour un total de 46 millions d’habitants, la Colombie compte 18,5 millions d’ouvriers et de travailleurs. Ils sont répartis comme suit dans les différents secteurs : 9 millions de travailleurs dans le tertiaire (services, banques, commerces), 4,5 millions dans le secteur industriel-manufacturier et 5 millions dans le secteur primaire (agriculture, pêche, bétail, exploitation minière).
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Depuis bientôt 10 ans des communautés du Bajo Atrato, plus particulièrement du Curvarado et du Jiguamiando, se sont mobilisées et se sont organisées dans un processus de résistance pour la défense de leur territoire, territoire duquel elles ont été déplacées lors des vagues de violence de 1996-97. Depuis 2010, le gouvernement a mis sur pied dans la région un processus de dévolution des terres qu’il prétend être emblématique pour la nation. Le prétendu exemple servirait à démontrer la bonne foi gouvernementale en ce qui a trait à la restitution territoriale.
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Entre 1980 et 2006, le village d’El Castillo, dans le département du Meta, a subi une violente situation armée. Victimes de la richesse de leurs terres, plus de deux cents habitants ont été assassinés et trois mille déplacés. Le 24 mars 2006, dix-huit familles sont revenues sur leurs terres et ont créé une zone humanitaire. Six ans après, elles rendent hommage aux nombreuses victimes et consolident leur projet communautaire. « Tomberont ceux qui ont pillé l’espoir de notre peuple ; Tomberont ceux qui ont mangé notre pain sans avoir transpiré. »
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Nous appuyons la semaine de perturbation économique Le 26 mars 2012, Montréal -- Cette semaine, les moyens d'action des étudiants et étudiantes s'intensifieront, s'ajoutant à plusieurs semaines de grève générale et à une manifestation populaire d'envergure historique contre la hausse des frais de scolarité projetée par le gouvernement Charest.
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Le lundi 12 mars 2012, je me suis rendu au village de Marmato, situé dans le département de Caldas, en compagnie de certains collègues. L’objectif de notre visite était de rencontrer des membres de l’Asociación de pequeños mineros de Marmato et du Comité Civico Pro Defensa de Marmato afin de discuter des nombreux enjeux de droits humains entourant l’ouverture d’une importante mine d’or par une compagnie canadienne, la Gran Colombia Gold à l’endroit précis où se situe la village.
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Les ONG de coopération internationale risquent-elles de perdre leur âme en s'associant avec des entreprises minières canadiennes à l'étranger? L'argent de l'ACDI doit-il être versé à des projets qui pourraient profiter à des sociétés qui brassent des milliards? Le virage amorcé l'automne dernier par la ministre Bev Oda repose sur un mariage contre nature, disent les critiques. Mais ceux-ci ne font pas l'unanimité. Deux conférences se pencheront sur cette controverse, la semaine prochaine, à Montréal. Coup d'oeil sur un gros malaise.
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Demandez aux autorités colombiennes et canadiennes d'intervenir afin d'empêcher la reprise des activités du projet «Mazamorras Gold» à Arboleda et San Lorenzo
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L’accumulation par dépossession est un terme employé dans l’étude de la marchandisation et de la privatisation de la terre ainsi que dans celle de l’expulsion violente des paysans et de la transformation du droit commun en droits privés. Il convient d’y ajouter l’analyse des méthodes impérialistes d’appropriation des ressources naturelles et énergétiques, de convert avec le rôle du capital financier comme instrument d’endettement de la population, urbaine et rurale, et comme support « légal » à l’expulsion de paysans et d’indigènes, réduits à la servitude en raison de leurs dettes.
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