Les 15 et 17 mars 2014, 4000 délégué-es, militantes et leaders sociaux de différents départements, secteurs et organisations sociales colombiennes ont convergé à Bogota pour débattre des enjeux auxquels font face le secteurs agraires et populaire.

Ce sommet intervient au cœur d’un processus d’articulation des organisations sociales colombiennes cherchant à créer des espaces pour diagnostiquer et résoudre les problèmes sociaux auxquels elles font face. Ce processus a été accompagné de nombreuses mobilisations au cour de l'année 2013, par exemple la grève des producteurs de café en février 2013 et la gréve générale du secteur agraire au mois d’août dernier.

Les revendications portent notamment sur des conditions de vie dignes, la fin des déplacements, la fin des expropriations par les multinationales et le gouvernent et la fin des accords de libre échange. Les revendications de la prochaine grève générale sont discutées collectivement en groupe de travail au cours de la fin de semaine. Les thèmes à inclure dans la plate-forme de revendications touchent entre autres aux projets minéro-energetique, à l'accès à l’éducation, aux services de santé et à une paix avec justice sociale.

Ce sont ces enjeux que le gouvernement colombien a refusé de prendre en compte malgré l'insistance du mouvement social lors des dernières grèves. Certaines revendications ont été incluses dans les négociations actuelles tandis que la majorité ont été ignorées, par ce gouvernement qui agit pour les intérêts des capitaux et multinationales étrangères.

C'est l'inaction du gouvernent et le désir de rendre possible une alternative de justice sociale qui mèneront le mouvement à reprendre la grève générale au mois de mai prochain.

!Viva la cumbre!

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Parmi les participant-e-s au sommet on retrouve le Congreso de los Pueblos, CNA (Coordinador Nacional Agrario), Marcha Patriótica, PCN (Proceso de Comunidades Negras), MUA (Mesa de Unidad Agraria ), ONIC (Organización nacional indígena de Colombia).