INFORME 81
Curvaradó et Jiguamiandó
RÉSUMÉ DES ÉVÈNEMENTS RÉCENTS Samedi 17 mars à 18h30, Enrique Petro et toute sa famille ont été menacé-e-s par des groupes paramilitaires qui opèrent sous le nom d’Aguilas Negras. La menace téléphonique eut lieu quelques jours à peine après la destruction du Monument de Mémoire de la Commission éthique et des clôtures de visibilisation des Zones humanitaires et des Zones de biodiversité (voir I 80). Pendant que ces actions contre les populations afrodescendantes et métisses ont lieu, les « ex » ou « démobilisés » opèrent avec des armes courtes et des radios de communication, et occupent illégalement des terrains titulés individuellement et collectivement à l’intérieur du Curvaradó. Enrique Petro est témoin du crime contre le leader afrocolombien Orlando Valencia qui eut lieu en octobre 2005. Enrique Petro habite et possède légitimement 130 hectares de terre à l’intérieur du Territoire collectif du Curvaradó, depuis plus de 46 ans. Ses terres ont été appropriées par les paramilitaires et semées de palme par Urapalma, suite à son déplacement forcé, du meurtre d’un de ses fils et d’un attentat contre sa vie. À l’intérieur de sa propriété et par une action de droit, a été évité que 30 hectares de terre soient semés de palme, là s’est constituée depuis avril 2006 une Zone humanitaire, comme mécanisme de protection de la vie de ses habitant-e-s.
SOLLICITUDES Diriger de manière urgente vos communications téléphoniques et faxs à FRANCISCO SANTOS et FERNANDO ARAUJO, Vice-Président de la République et Ministre des Relations extérieures; CARLOS HOLGUIN SARDI, ANDRES FELIPE ARIAS et JUAN LOZANO, Ministres de l’Intérieur, de l’Agriculture et de l’Environnement, pour l’adoption de mesures immédiates de protection de la vie et de l’intégrité personnelle d’ENRIQUE PETRO, sa famille et les habitant-e-s du Curvaradó : a. Confrontation des structures paramilitaires qui se trouvent à Belén de Bajirá, Mutatá, Brisas, Andalucía et Cano Claro; b. Destitution des agents étatiques de la Brigade 17 de la police d’Urabá, et modification de strustures institutionelles qui opèrent en complicité avec les nouvelles dénominations des structures criminelles; c. Cessation immédiate de l’ensemencement et de l’extraction de la palme, et de son transport à Mutatá, par des mesures administratives et policières des ministères de l’Agriculture, de l’Intérieur et de l’Environnement; d. Restitution de la propriété individuelle et collective aux propriétaires légitimes du Curvaradó.
Bogotá, D.C. 22 mars 2007 Comision Intereclesial de Justicia y Paz Traduction : PASC
Pendant qu’ils protègent l’extraction de la palme, les « démobilisés » Aguilas Negras MENACENT DE MORT ENRIQUE PETRO ET SA FAMILLE
RAPPEL Depuis avril 2006, la Zone humanitaire de Caño Claro dans le Curvaradó, Chocó, est située sur la terre d’Enrique Petro, membre du Conseil communautaire du Curvaradó, au milieu des plantations de palme africaine.RÉSUMÉ DES ÉVÈNEMENTS RÉCENTS Samedi 17 mars à 18h30, Enrique Petro et toute sa famille ont été menacé-e-s par des groupes paramilitaires qui opèrent sous le nom d’Aguilas Negras. La menace téléphonique eut lieu quelques jours à peine après la destruction du Monument de Mémoire de la Commission éthique et des clôtures de visibilisation des Zones humanitaires et des Zones de biodiversité (voir I 80). Pendant que ces actions contre les populations afrodescendantes et métisses ont lieu, les « ex » ou « démobilisés » opèrent avec des armes courtes et des radios de communication, et occupent illégalement des terrains titulés individuellement et collectivement à l’intérieur du Curvaradó. Enrique Petro est témoin du crime contre le leader afrocolombien Orlando Valencia qui eut lieu en octobre 2005. Enrique Petro habite et possède légitimement 130 hectares de terre à l’intérieur du Territoire collectif du Curvaradó, depuis plus de 46 ans. Ses terres ont été appropriées par les paramilitaires et semées de palme par Urapalma, suite à son déplacement forcé, du meurtre d’un de ses fils et d’un attentat contre sa vie. À l’intérieur de sa propriété et par une action de droit, a été évité que 30 hectares de terre soient semés de palme, là s’est constituée depuis avril 2006 une Zone humanitaire, comme mécanisme de protection de la vie de ses habitant-e-s.
SOLLICITUDES Diriger de manière urgente vos communications téléphoniques et faxs à FRANCISCO SANTOS et FERNANDO ARAUJO, Vice-Président de la République et Ministre des Relations extérieures; CARLOS HOLGUIN SARDI, ANDRES FELIPE ARIAS et JUAN LOZANO, Ministres de l’Intérieur, de l’Agriculture et de l’Environnement, pour l’adoption de mesures immédiates de protection de la vie et de l’intégrité personnelle d’ENRIQUE PETRO, sa famille et les habitant-e-s du Curvaradó : a. Confrontation des structures paramilitaires qui se trouvent à Belén de Bajirá, Mutatá, Brisas, Andalucía et Cano Claro; b. Destitution des agents étatiques de la Brigade 17 de la police d’Urabá, et modification de strustures institutionelles qui opèrent en complicité avec les nouvelles dénominations des structures criminelles; c. Cessation immédiate de l’ensemencement et de l’extraction de la palme, et de son transport à Mutatá, par des mesures administratives et policières des ministères de l’Agriculture, de l’Intérieur et de l’Environnement; d. Restitution de la propriété individuelle et collective aux propriétaires légitimes du Curvaradó.
Bogotá, D.C. 22 mars 2007 Comision Intereclesial de Justicia y Paz Traduction : PASC
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