Où: St James United Church, 463 Ste-Catherine Ouest (métro McGill)
Quand: samedi le 10 décembre, 1pm – 4pm panel et nourriture; 4pm – 5pm vigile et marche qui finira au Consulat américain
Nous vivons dans des temps de crise. Tout autour du monde, les gens font face à des mesures d'austérité, à la pauvreté, à la guerre et à la violence, et ceux au pouvoir tentent de se sortir de ce désastre en refilant la facture aux opprimés.
Alors que les gens se soulèvent et résistent, les gouvernement ont recours systématiquement à de plus en plus de répression, avec les prisons comme l'un de leurs outils préférés. Ainsi, partout où les gouvernements ont peur de la résistance, l'emprisonnement est utilisé préventivement contre les activistes et cible les populations qui défieraient leur pouvoir illégitime.
Nous voyons cette dynamique se reproduire aux quatre coins de la planète. Par exemple, on estime le nombre de prisonnierEs politiques aux Philippines à 356, souvent des syndicalistes, des membres d'organisations de femmes, d'organisations de défense des droits humains, d'organisations paysannes et d'équipes de négociation de paix des rebelles. Suite au renversement de Moubarak en Égypte, 12 000 activistes font maintenant face à des procès militaires pour s'être levés face à la junte militaire recyclée et pour avoir lutté pour la vraie justice économique et la vraie démocratie. Les arrestations et l'emprisonnement sont aussi l'outil de choix de la répression contre la résistance populaire en Palestine occupée, où malgré le récent échange de prisonnierEs, plus de quatre mille personnes demeurent détenues pour avoir résisté à l'apartheid israélien. De plus, des douzaines de prisonnierEs politiques ont passé des décennies derrière les barreaux aux États-Unis pour avoir résisté aux politiques racistes et militaristes de leur gouvernement. À leur tour les prisonniers californiens ont frappé l'imagination populaire partout à travers le monde cet été, alors que des milliers d'entre eux ont participé à une grève de la faim s'opposant à l'isolement à long terme, une des caractéristiques centrales du système carcéral des USA.
Entre temps, ici au Canada, le gouvernement conservateur s'apprête à se lancer dans la construction de nouvelles prisons pour faire de la place pour les milliers de personnes qui seront incarcérées si la nouvelle loi sur le crime est adoptée. Parallèlement, plusieurs activistes ont été condamnés à des sentences de prison pour avoir résisté au spectacle du G-20 l'année dernière à Toronto, où ils et elles vont rejoindre Roger Clement, Nyki Kish et d'autres prisonnierEs politiques canadiens.
À travers le monde, les contextes changent mais la réalité derrière est malheureusement familière: ceux et celles qui résistent, ou qui pourraient résister, sont cibléEs par la répression et l'emprisonnement.
Samedi le 10 décembre, joignez-vous à nous pour partager des histoires de résistance des prisonnierEs politiques, de Palestine aux Philippines et ailleurs.
Où: St James United Church, 463 Ste-Catherine Ouest (métro McGill)
Quand: 1pm – 4pm panel et nourriture; 4pm – 5pm vigile et marche qui finira au Consulat américain
Les panélistes parleront des Philippines, d'Égypte, de Palestine, d'Amérique Latine et des États-Unis.
Il y aura de la nourriture
Garderie disponible – svp confirmez 48 heures à l'avance à iwc_cti(@)yahoo.com
Traduction chuchotée sera disponible
Organisé/Endossé par le Center for Philippine Concerns, Pinay, Réseau des Femmes de Diverses Origines, Centre des Travailleurs-euses ImmigrantEs, Calendrier des Prisonniers Politiques Certain Days, Tadamon, PASC