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LA DÉLÉGATION DE LA USO NE SERA PAS PRÉSENTE À MONTRÉAL LA SEMAINE PROCHAINE LEURS VISAS N'AYANT PAS ÉTÉ OBTENUS À TEMPS.
L'ensemble des évènements prévus sont annulés, toutefois des membres du PASC seront présentes à l'île noire mercredi 17 octobre et animeront une courte discussion sur la conjoncture actuelle en Colombie précédée d'un court vidéo des délégués de la USO pour les gens qui se présenteront.

Dernière nouvelle de la situation: «A Puerto Gaitan, le conflit de travail continue»
Délégation syndicale colombienne en visite à Montréal
à L'Île Noire 1649 rue St-Denis
, (métro Berri)   Le Projet Accompagnement Solidarité Colombie (PASC) vous invite à rencontrer trois délégués de l'Union syndicale ouvrière (USO) en lutte contre la pétrolière canadienne Pacific Rubiales. La Délégation est invitée au Canada par le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier.

Alors que le gouvernement colombien et les FARC annoncent un processus de paix, les mouvements sociaux revendiquent leur participation aux négociations en demandant de s'attaquer aux causes du conflit parmi lesquelles la distribution des terres et le pillage, souvent violent, des ressources par les entreprises étrangères.  Les entreprises canadiennes qui se partagent les profits extraits des ressources minières et pétrolières de la Colombie peuvent-elles faire partie de cette paix ?


La pétrolière canadienne Pacific Rubiales : Un profiteur canadien de la guerre

Fin juin 2011, un fort mouvement de grève éclate en Colombie dans les camps pétroliers de la canadienne Pacific Rubiales. Cette entreprise canadienne recourt à la sous-traitance pour employer les 15 000 ouvriers qui travaillent dans les puits pétroliers de Campo Rubiales et Puerto Gaitan (département du Méta, Colombie). Ceux-ci travaillent jusqu’à 18h par jour et jusqu’à 40 jours d'affilé sans repos pour le tiers du salaire réglementaire dans l'industrie pétrolière de Colombie.    Le mouvement de protestation auquel se joignent les communautés locales reçoit  un traitement guerrier avec l'intervention de l'armée et de la police nationale laissant une cinquantaine de blessé-es.
Pour résoudre le conflit, une entente est signée en présence des autorités nationales et de l'ambassade canadienne entre l'entreprise Pacific Rubiales et l'Union syndicale ouvrière (USO) qui représente 5 000 grévistes.  La pétrolière canadienne décide néanmoins de ne pas honorer ses engagements  et met à la porte plus de 4000 ouvriers. Pour justifier son attitude, Pacific Rubiales crée un syndicat patronal qui affilie rapidement 700 employé-e-s de bureau de l'administration et déclare ainsi avoir signé une nouvelle entente syndicale. Parallèlement, la compagnie canadienne multiplie les sorties médiatiques pour accuser le syndicat de la USO de « syndicat terroriste ». 
Sourde aux revendications ouvrières la compagnie canadienne fait également la sourde oreille face aux demandes des communautés locales qui subissent la pollution de leurs cours d'eaux et de l'air en plus de se voir refuser  le droit à la libre-circulation sur leur propre territoire lequel est coupé par le barrage sous haute surveillance érigé par la pétrolière canadienne sur une voie publique nationale. 

Pour en savoir plus : Conflit avec la pétrolière canadienne Pacific Rubiales  


Depuis 2010 le PASC suit le cas de la résistance à Pacific Rubiales dans le cadre de sa campagne : «CIBLONS LES PROFITEURS CANADIENS DE LA GUERRE EN COLOMBIE»