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30/05/2016

Depuis samedi des milliers de paysans, autochtones et afros, se préparent afin d'entamer une grande mobilisation. Parmi leurs revendications, on retrouve la santé, l'éducation, l'accès à la terre et un moratoire aux projets extractifs. Alors qu'un processus de paix est en cours le gouvernement colombien s'entête a dire que le modèle économique de développement n'est pas négociable, les organisations sociales considèrent qu'une paix durable doit passer par des transformations de fond.

Willington Quibarecama Nequirucama, autochtone de 26 ans, est décédé selon les dénonciations "lors de son arrivé au poste de secours avec un trauma crânien après avoir été renversé par le camion de la police anti-émeute".

Luis Fernando Arias, Conseiller majeur de l'organisation nationale autochtone de Colombie -ONIC-, ratifie que Willington participait à la Minga Nacional, à la Delfina, point situé sur la route qui relie la municipalité de Bug à la ville de Buenaventura dans le sud-ouest du pays, où des milliers d'autochtone se mobilisent sur les routes.

Les autochtones sollicitent la présence immédiate d'organismes internationaux, Nations Unis, Croix Rouges internationales afin de garantir le droit à la mobilisation.

Auteur.trice
Colombia Informa