Le 2 octobre, le référendum a donné comme résultat le refus des accords négociés entre le gouvernement colombien et les FARC-EP (Forces armées révolutionnaires de Colombie - Armée populaire).
Ce résultat est innatendu pour le mouvement populaire colombien, mais il met en évidence que l'extrême-droite ne veut rien céder ni baisser les armes qui soutiennent son pouvoir. C'est un dur coup pour les mouvements sociaux. Ils doivent soutenir encore la nécessité d'une sortie politique et négocié au conflit social et armé, et doivent également continuer les luttes pour lesquelles ils se sont mobilisés, organisés et ont construit des propositions politiques pour le pays.
Aujourd'hui, la Commission internationale du Congrès des peuples affirment donc en toute dignité qu'il est impératif d'aller de l'avant pour :
1) Travailler à une sortie négociée au conflit politique, social et armé;
2) Exiger une ample participation décisionnelle de la société dans la construction de la paix;
3) Avancer dans la construction d'un agenda populaire et démocratique;
4) Lutter pour la négociation du modèle économique et politique, et de la doctrine militaire
5) Poursuivre la construction d'un mouvement politique.
Nous saluons le courage des Colombiennes et Colombiens qui, malgré l'offensive de terreur qui a cours dans ce pays, disent oui à la paix. Une paix qui va bien au-delà de la signature d'un accord : pour la justice sociale et une vie digne.