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08/11/2012

Le Conseil mondial des travailleurs de Gerdau a décidé que les travailleurs et travailleuses du monde entier allaient se rassembler pour exiger le respect par la multinationale brésilienne Gerdau de sa main-d’œuvre en Colombie.

Au Brésil, le syndicat des travailleurs de Gerdau à Rio Grande do Sul n’a pas perdu de temps pour inclure une section dans son bulletin sur le traitement des travailleurs et travailleuses de Gerdau en Colombie. Le syndicat a distribué le bulletin devant les établissements de la multinationale pour soutenir les salariés de Gerdau en Colombie.

Depuis son installation en Colombie, l’entreprise Gerdau s’est enrichie aux dépens des travailleurs et travailleuses. La multinationale de l’acier a fermé les installations de Laminados Andinos et de Sidelpa pour transférer la production dans d’autres usines. La direction a tenté ensuite de fermer une autre usine à Duitama, mais elle s’est trouvée dans l’obligation de la rouvrir en employant seulement une main-d’œuvre en sous-traitance. Il y a actuellement à Duitama trois personnes en sous-traitance pour chaque salarié permanent.

Après les infractions continuelles aux droits des travailleurs et travailleuses dans les usines Gerdau en Colombie, une action coordonnée a été entreprise par le réseau syndical de l’entreprise entre le 31 octobre et le 3 novembre. Des syndicats locaux appartenant au Conseil international ont distribué des tracts dans leurs usines pour informer leurs membres et la direction de la situation.

Le Conseil mondial des travailleurs de Gerdau est l’un des plus actifs réseaux d’affiliés de IndustriALL. Voir son tract de campagne pour le soutien aux travailleurs et travailleuses en Colombie, qui indique:

Le Conseil mondial des travailleurs de Gerdau défend le droit à une vie décente et à un travail décent dans tous les pays où il représente des travailleurs et travailleuses. Nous n’allons pas nous laisser prendre par la stratégie de l’entreprise qui cherche à nous dresser les uns contre les autres, quand son seul objectif est d’améliorer ses bénéfices à nos dépens. Quand Gerdau emploie les mots "éthique" et "respect", nous constatons qu’elle veut dire le contraire dans la pratique.

Le Conseil continue d’exiger de Gerdau la création d’un Comité international conjoint de santé et de sécurité. Gerdau doit accepter le fait que le bien-être des travailleurs et travailleuses est plus important que le profit.

 

Auteur.trice
industriall-union.org