Aller au contenu principal
20/02/2014

Hier, les mesures causant la détention des 3 membres de l’USO, Héctor Sánchez, Dilio Naranjo Gualteros et Campo Elías Ortiz, ont été révoquées. Ils sont accusés d’un soi-disant délit commis en 2011 dans la municipalité de Puerto Gaitán lors d’une manifestation réclamant le respect des droits des travailleurs qui se tenait devant les infrastructures de Pacific Rubiales et de ses sous-traitants.

La décision du juge 78 du contrôle des garanties de Bogotá légitime la lutte dirigée par l’USO dans le but de défendre les droits des travailleurs, les droits syndicaux et de freiner la série de persécutions envers sa direction. Ces persécutions soutenues par les multinationales qui sous pretexte de protéger la « confiance des investisseurs » ont voulu piétiner ceux qui revendiquent leurs droits, perpétuant ainsi le pillage de nos ressources naturelles et les violations aberrantes causées à l’environnement.

Ils n'ont été libéré que deux jours aprés le jugement, le pénitencier de La Picota et l’INPEC sollicitant un certificat judiciaire relatif á un autre dossier pour l'un d'entre eux, exigence non conditionnelle au respect de l’ordre du juge de la république.

La décision qui a donné la liberté aux 3 syndicalistes se fonde sur la faiblesses des preuves présentées par l'accusation qui ne permettaient pas de les maintenir emprisonnés. Il y avait aussi des incohérences, ce qui permit à la défense du Comité de Solidarité pour les Prisonniers Politiques de corroborer la présomption d’innocence et de renverser les arguments du bureau du Procureur 239 section Bogotá, Luisa Fajardo, qui aurait donc exagéré le contenu de l'accusation en détenant les prévenues, nuisant aux dirigeants de l’USO et favorisant les intérêts de Pacific Rubiales.

L’équipe juridique composée par Liria Manrique, Eduardo Matias Camargo (membres du Comité de Solidarité pour les Prisonniers Politiques), Mauricio Rodríguez du Centre de Solidarité AFL-CIO et Camilo Acero de l’USO Meta, qui ont remporté ce succès pour le syndicalisme du pays, ont exprimé, que même si le processus suit son cours, les collègues persécutés jouissent de leur liberté.

Cela étant, il ne reste qu’à résoudre le cas du vice-président de l’USO Meta, Darío Cárdenas Pachón, qui continue a être détenu dans la prison de Villavicencio, pour des faits similaires dans la lutte ouvrière du Puerto Gaitán.

L’UNION SYNDICALE OUVRIERE, 90 ANS DE LUTTE POUR L’AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DE VIE DES TRAVAILLEURS DE L’ACTIVITÉ PÉTROLIERE  ET POUR LA NATIONALISATION DES RESSOURCES NATURELLES.

.


 

 

 

Auteur.trice
USO