Publié dans La Piedra en el Zapato, no 4 , mars 2008
Dans la stratégie internationale élaborée par l’État canadien, la conclusion de nouveaux accords de commerce et d’investissements « avec des partenaires clés » d'Europe, des Amériques et d'Asie est primordiale, « dans le but de créer des conditions favorables permettant aux entreprises canadiennes d'être compétitives sur le plan international ». Le gouvernement conservateur est très offensif dans les négociations, il considère avoir trop longtemps été laissé derrière « comme spectateur », pendant que, comme le dit le Ministre du Commerce international David Emmerson, « le marché a été pris par des compétiteurs avec des stratégies commerciales plus agressives ». Il croit que le Canada doit « s’engager activement dans la nouvelle économie mondiale », et ce notamment par la signature d’accord de libre-échange : « Mais il reste encore fort à faire, et j'anticipe encore d'autres progrès du Canada dans sa quête d'une place de premier plan sur la scène du commerce mondial. »
Dans les Amériques, le gouvernement Harper entend faire compétition au géant états-unien. Harper prétend que le modèle économique et social canadien est une troisième voie entre le modèle du capitalisme états-unien et le modèle des pays bolivariens.. Le Canada aspire aussi à être un « exemple moral », en faisant la promotion des « valeurs canadiennes », comme il est fait par exemple en Afghanistan... En juillet 2007, à l’occasion de son périple dans les Amériques, Harper a affirmé que les objectifs de la politique canadienne dans les Amériques sont « l'accroissement de la prospérité, le renforcement de la sécurité et la promotion de nos valeurs fondamentales de liberté, de démocratie, de respect des droits de la personne et de primauté du droit. » Concrètement, il y a trois « objectifs clés » : démocratie, prospérité et sécurité: ce qui signifie que le gouvernement canadien veut travailler au renforcement des États et du contrôle de la population, ainsi qu’à la sécurisation des investissements de « nos » compagnies !
Harper, nouvel athlète du sprint... L’accord entre le Canada et la Colombie La Colombie a déjà négocié un traité de libre-échange avec les États-Unis – un texte sur lequel a été copié le traité entre la Colombie et le Canada, mais en 2007 les Démocrates au Congrès états-unien ont refusé d’entériner l’accord , en demandant surtout des changements au texte concernant le respect des droits humains, spécifiquement des droits du travail. Notre cher Premier ministre Harper fait alors du pushing aux États-Unis pour que ce pays ratifie finalement le traité de libre-échange avec la Colombie. Bush, Harper, et le ministre du commerce international David Emerson affirment tous trois que de tels traités récompensent et renforcent la Colombie et son gouvernement qui seraient engagé sur la voie de la démocratie, aux droits humains et au marché libre et ouvert. Une entente avec le Canada serait en fait comme un sceau d’approbation pour le gouvernement colombien.
- L'article au complet se trouve ci-joint.
Harper, nouvel athlète du sprint... L’accord entre le Canada et la Colombie La Colombie a déjà négocié un traité de libre-échange avec les États-Unis – un texte sur lequel a été copié le traité entre la Colombie et le Canada, mais en 2007 les Démocrates au Congrès états-unien ont refusé d’entériner l’accord , en demandant surtout des changements au texte concernant le respect des droits humains, spécifiquement des droits du travail. Notre cher Premier ministre Harper fait alors du pushing aux États-Unis pour que ce pays ratifie finalement le traité de libre-échange avec la Colombie. Bush, Harper, et le ministre du commerce international David Emerson affirment tous trois que de tels traités récompensent et renforcent la Colombie et son gouvernement qui seraient engagé sur la voie de la démocratie, aux droits humains et au marché libre et ouvert. Une entente avec le Canada serait en fait comme un sceau d’approbation pour le gouvernement colombien.
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