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18/06/2011
Des opérations d’assassinat incluraient des organisations internationales et nationales de droits humains. Les opérations illégales, entre autres, impresariales et paramilitaires rendent impossible la restitution des territoires. Plus de 10 membres des conseils mineurs du Curvaradó et du Jiguamiandó ont été menacés de mort par des paramilitaires. L'opération d'assassinat contre des leaders de communautés menant un processus de résistance pour la défense de leurs terres s'est réalisée à la fin de l'élaboration d'une rencontre pour le recensement, celui-ci ayant été ordonné par la Court Constitutionnelle comme étant l'élément fondamental pouvant permettre de procéder à la restitution des territoire collectifs. Depuis plus d'un mois, un groupe de paramilitaires à fait incursion dans le Curbaradó et s'y est installé tranquillement tout en étant actifs dans les 50 milles hectares du territoire collectif. Cette activité paramilitaire implique la présence d'armes longues et courtes, sans compter que la majorité d'entre eux sont vêtus de camouflage. De plus, un second groupe armé est actif dans la zone du conseil mineur de Caracolí, où l'entreprise d'élevage extensif «la Tukeka » continue d'opérer et de générer de fortes conséquences pour les communautés afro-colombiennes de la région. Une situation similaire persiste à Cano Manso. Ces structures armées continuent d'engendrer des violations contre les communautés dans la plus grande impunité. Les paramilitaire ont fait savoir qu'ils pouvaient compter sur une garantie financière pour l'assassinat de personnes appartenant aux Brigades de Paix Internationales (PBI) et de la Commission de Justice et Paix. Dans les communautés afro-colombienne, il a été annoncé que dorénavant les paysannes ne devraient planter que de la coca, de la banane plantain, de la palme et du manioc. Certains paramilitaires ont mentionné qu'ils contaient sur l'appui des compagnies de la région et que la brigades 17 n'allait rien faire puisqu'elle connaissait les raisons de leur présence ainsi que leur mission. Malgré la connaissance de ces opérations paramilitaires, de la complicité et de la négligence de la police de Urabá et de la brigade 17, jusqu'à aujourd'hui rien n'a encore été mis sur pied par le gouvernement pour agir de façon efficace. Depuis 1996, différentes séries d'opérations illégales se sont mises sur pied, aujourd'hui elles continuent à travers de nouvelles structures armées qui protègent les occupants de mauvaise foi et des groupes paramilitaires. Encore aujourd'hui, l'occupation des territoires collectifs se poursuit par des occupants de mauvaise foi, cette occupation s’opère à travers des structures paramilitaires qui comptent sur la complicité évidente de la brigade 17, elles planifient ainsi des crimes individuels et collectifs tout en prétendant réaliser un simulacre de participation afin d'inclure dans le recensement des habitants qui ne sont pas originaires du territoire. Ces groupes empêchent de compter sur les garanties nécessaires pour la restitution des territoires collectifs. Commission Intereclesial de Justice et Paix