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17/03/2016

Bogota, 15 mars, 2016

Ces derniers jours, nous avons enregistré des violations des droits humains auprès de syndicalistes et de leaders sociaux, parmi lesquels nous pouvons noter les évènements suivants:

·      En moins de 10 jours, les meurtres de quatre dirigeants sociaux: un jeune leader de la JUCO (Jeunesse Communiste colombienne) de Soacha - Klaus Zapata, le leader autochtone du Cauca - Alexander Oime, la leader paysanne aussi du Cauca - Marisela Tombe et le leader paysan du Bagré, Antioquia - William Castillo;

·      La semaine dernière une tête de chien a été envoyé à des dirigeants syndicaux de ANTHOC Atlantico à leur siège social, leur disant qu'il se passerait la même chose pour eux. À travers tout le pays des brochures de «nettoyage social» sont répandues. Mais rien de tout cela n'a fait la une des nouvelles dans les médias.

·      De la même façon, des dirigeants agraires ont été victimes de graves violations: Gil de Jesus Silgado, membre de l'Association Paysanne de Arauca – ACA, a été tué le 10 mars. Ce même jour, Rigoberto Guarin, Jose Orlando Angen et Noreida del Carmen Trejos de l'Association Paysanne de la municipalité de Caloto, toutes filiales de Fensuagro, ont été capturé; Wilson Castrillón de Marcha Patriotica a également été capturé.

·       Milton Yesid Escobar Rodriguez, membre du régime de sécurité du Secrétaire général de l'Union patriotique en Arauca et le défenseur des droits humains Martin Sandoval Rozo, ont été tué à Arauquita (Arauca), en face du bureau du Comité Permanent pour la Défense des Droits Humains  (CPDH).

·      Vendredi dernier, le 11 mars, nous avons découvert un pamphlet dans lequel les «Urabeños», déclaraient Luis Castaneda, Luis Manuel Mendoza, Tomas Izquierdo, Héctor Debillar et Rafael Lopez, des syndicalistes affiliés à  Sintramienergetica et Sintraime, comme objectif militaire.

·      Aujourd'hui, à l'aube, un dispositif qui est avéré être un explosif a été trouvé à la porte de la maison du président de la CUT Risaralda, Juan Carlos Cardona. La police est sur le site et des dénonciations officielles sont en cours.

La CUT se solidarise avec les camarades victimes de cette vague de violence, qui a eu lieu à peine trois mois après le début de l'année, et appelle le mouvement syndical à dénoncer ces faits et demander au gouvernement national une enquête, ainsi que la condamnation des responsables.

La paix suppose qu'il existe des garanties réelles pour le mouvement social. Nous ne voulons pas un nouveau génocide des ''leaders'' syndicaux, sociaux et défenseur.seuses des droits humains.

LUIS ALEJANDRO PEDRAZA                                                         FABIO ARIAS GIRALDO
Presidente                                                                                                   Secretario General

EDGAR MOJICA VANEGAS
Director Dpto. Derechos Humanos y Solidaridad

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CUT