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07/01/2016

pre.cjk { font-family: "Nimbus Mono L",monospace; }p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Selon les témoignages des paysan.ne.s et des Afro-descendant.e.s, depuis plusieurs jours un grand groupe de paramilitaires est arrivé sur le territoire collectif, dans les environs du village de «Llano Rico" à 20 minutes de la station de police  de Pavarandó et près de la base Militaire Jungle Bataillon n ° 54, construite sur la propriété collective sans consultations.

Depuis leur arrivée, les paramilitaires ont organisés des réunions avec les habitant.e.s de la région, disant qu'ils viennent pour récupérer la terre et la protéger pour leurs propriétaires, se référant à des entreprises de palme africaine qui ont été reconnues coupables de déplacements forcés et de complot afin d'envahir les zones de protection spécial. Nous devons "bannir la Commission de Justice et Paix (Comisión de Justicia y Paz) et la marche patriotique (Marcha Patriótica)". Ils ont affirmé : "Notre mission est de veiller sur la terre de ceux qui sont en prison ".

Récemment, nous avons appris que les paramilitaires des Autodéfenses Gaitanistas planifiaient des attaques contre la représentante Ledis Tuirán et des représentants Eladio agneau, Guillermo Diaz, Francisco Perez, Eliodoro Hernandez, Andres Lance, Alfonso Falla, Julio Gomez, Francisco Gomez et Adrian Perez des conseils communautaires de ce territoire collectif.

Les habitant.e.s de la région ont subi une série de déplacements forcés depuis 2002. Le territoire a été occupé illégalement par des entreprises de palme africaine, qui maintenaient des liens avec des groupes paramilitaires. Depuis 2009, ils et elles sont dans un processus de restitution effective de leurs territoires, sans que cela ait été possible jusqu'à présent par la persistance de la présence des groupes paramilitaires et des intérêts économiques des entreprises.