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04/04/2011

Après la catastrophe déclenchée par l’explosion de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon dans la mer des Caraïbes, l’exploitation pétrolière dans les régions marines doit faire l’objet d’un examen approfondi. A la fin de l’année 2010, pas loin de la zone de l’accident, dans l’archipel de San Andres et Providencia, le gouvernement colombien a pourtant créé 14 blocs destinés à l’exploitation pétrolière. Ces blocs sont situés dans les Aires Marines Protégées de la Réserve de Biosphère Seaflower, déclarée par le Congrès colombien et reconnue par l’Unesco en 2000.

L’écosystème de l’archipel est ainsi menacé au nom d’un modèle de développement économique qui ne fixe pas de limites à l’exploitation des ressources naturelles. Les processus écologiques, la diversité biologique et les fragiles systèmes sur lesquels repose la vie insulaire sont également menacés. Les communautés locales ne veulent pas subir un modèle qui ne prend pas en compte leurs besoins économiques et sociaux ni leur intégrité culturelle. Ils travaillent à la mise en place d’un modèle de développement durable fondé sur leurs savoirs traditionnels et articulé avec les enjeux mondiaux du changement climatique.

« Les Caraïbes entre développement durable et industrie pétrolière : le cas de l’archipel de San Andrés et Providencia »

 

 

Coordination Populaire Colombienne à Paris

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Coordination Populaire Colombienne à Paris