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25/08/2011

Les organisations de défense de droits humains signataires de cette dénonciation ont pris connaissance de la préparation d'un montage judiciaire contre des défenseurs de droits humains et étudiantEs de l’Université Industrial de Santander (UIS).

Dans un communiqué précédent, nous avons dénoncé les dangers d’une offre de 50 millions de pesos proposé par le gouvernement national pour  qui donnera de l’information qui le mènera jusqu’aux responsables des actes de vandalisme s’étant produits à la UIS le 15 juin 2011. Sytématiquement on tente d’impliquer des membres des mouvements sociaux de Droits Humains en achetant les « témoins ».

Nous avons eut connaissance de sources sur que deux enquêteurs du DAS (Département Administratif de Sécurité) de la section de Santander, sont en charge d'une enquête préliminaire qui cherche à impliquer différents membres d’organisations de défense de Droits Humains que nous accompagnons dans le cadre de processus pour l’exigence de la vérité et de la justice. Cette enquête tente de les impliquer dans le cas du présumé délit de conspiration en vue de commettre un délit contre l’actuel recteur de la UIS, Jaime Camacho Pico, pour son lien étroit avec les paramilitaires.

Des organisations comme le Colectivo Informativo Susurro, Corporación PAIS, Corporación COMPROMISO, Fundación Comité de Solidaridad con los Presos Políticos (FCSPP), CPDH Santander, Corporación Luis Carlos Pérez, Corporación Permanente de Derechos Humanos Christian Roa, avons exigé dans les espaces locaux, régionaux et nationaux, des avancées dans l’enquête contre le recteur CAMACHO PICO, et nous avons aussi dénoncé que l’enquête continue à être bloquée à l’étape préliminaire dans la Fiscalía 6a Especializada avec le radicado No. 2009-05551.

Nous savons que ces enquêteurs offrent de l’argent du Ministère de la Défense, pour quiconque a de l’information, et font pressions sur de possibles « témoins » qui incriminerait Gustavo Mendoza López défenseur de Droits Humains de la Corporación PAIS et membre du Comité Ejecutivo Departamental du Polo Democrático Alternativo (PDA), et à Juan Carlos Sanmiguel, étudiant activiste de l’UIS et membre du Colectivo Informativo Susurro, qui intègrent la Table territoriale pour la défense des D.H.

Ainsi, on prétend incriminer plusieurs étudiants, travailleurs et professeurs de la Université Industrielle de Santander, avec la prétention de les lier comme des organisateurs et/ou des « financeurs du désordre » s'étant produit à l’Université, lesquels ont été signalés comme étant des  actes « terroristes ».

Ce conflit qui perdure depuis mai 2009 ( contexte en espagnol), n’a pas encore reçu de réponses, malgré le devoir des institutions en charge de conduire les enquêtes pénales, disciplinaires et administratives. C’est une vraie honte pour la justice du Département de Santander, qu’on maintienne dans l’IMPUNITÉ les gestes de l’actuel recteur Jaime Alberto Camacho Pico. De plus, on a déclenché une véritable chasse aux sorcières contre la communauté de l’UIS et les membres d’organisations sociales défenseures de Droits Humains de la région, avec la finalité de rendre illégitime la protestation pacifique et l’exigence de résultats en réponse aux faits impliquant le recteur au paramilitarisme. Aussi on tend à vouloir en faire un spectacle médiatique orienté vers l’objectif de faire mauvaise presse aux organisations de DH de la région, maintenant comme responsable des excès qui se sont produits à l’intérieur de l’Université, actions que nous avons condamnés, non seulement pour les dommages sur les biens publiques de l’Université, réel patrimoine de Santander, sinon parce que cela créé le climat propice pour une militarisation, de la répression et de la persécution, propice au traitement que le recteur veut donner à la crise humanitaire que vit l’Université.

NOUS SOLLICITONS :

AU GOUVERNEMENT NATIONAL:

   1.Garantir la protection des organisations de défenses de DH de Santander, et particulièrement aux organisations étudiantes, syndicales et ONG, accompagnants le conflit de la UIS.
   2.L’accomplissement des compromis acquis à la Mesa Nacional de Garanties pour les défenseurs de DH.


 A LA FISCALÍA GÉNÉRALE DE LA NATION:

3.  L’actuelle investigation prévue sera devancée pour une dépendance de la Fiscalía de la ville de Bogotá, qui puisse développer le travail d’investigation de manière impartiale, et qu’elle ne soit pas susceptible d’être maniplée par les différents intérêts régionaux.

4. Qu’on permette la comparution des personnes impliquées dans l’enquête, afin qu’elles puissent réaliser leur droit à la défense et afin qu’on ne puisse constituer des preuves « dans le dos » des principaux concernés.  .

À LA PROCUREUR GÉNÉRALE DE LA NATION :

5.- Qu’on initie une enquête disciplinaire et pénale contre les enquêteurs du DAS, désignées dans cette enquête tous les fois où la date exprime la violation du principe de l’accessibilité à la justice.  

Colectivo Informativo Susurro                                

Corporación COMPROMISO

Corporación PAIS                                                          

Fundación Comité de Solidaridad Presos Políticos - FCSPP

Colectivos de Base Popular/Polo Democrático Alternativo

Corporación Permanente de Derechos Humanos “Christian Roa”

Nodo nororiental coordinación Colombia Europa Estados Unidos

CPDH Santander                                                           

Asociación Nacional de Desplazados ANDAS.

 

Bucaramanga, 24 août 2011