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21/08/2018

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Juan Camilo Calles Cabeza, prisonnier politique de La Picota de Bogotá et souffrant d'un cancer lymphatique, se trouve dans un état grave.

 

Bogotá, le 18 août 2018

Communiqué public

Prison La Picota de Bogotá, bâtiment 3.

Nous informons l'opinion publique, les organismes de contrôle de l’État colombien et les ONG de défense des droits humains, de l'état grave de santé du prisonnier Juan Camilo Calles Cabeza identifié sous le numéro TD 69452 et qui se trouve dans le pavillon 14 du COMEB, bâtiment trois de la prison La Picota de Bogotá. Il souffre d'une insuffisance cardiaque, d'une insuffisance rénale chronique et d'un cancer lymphatique. Il est en attente de réaliser les examens suivants : tomographie axiale, tomographie du cou, du thorax, de l'abdomen, une consultation en oto-rhino-laryngologie, un rendez-vous de contrôle en endocrinologie et un examen de contrôle en hématologie.

Juan Camilo est détenu depuis le 23 avril 1999. Cela fait 19 années qu'il est donc incarcéré et il a été condamné à 28 ans de prison. Il a déjà effectué sa condamnation de 4 ans pour rébellion. Depuis 2004, il souffre d'un cancer lymphatique et de très fortes douleurs. Depuis un mois, il ne reçoit plus les soins pouvant atténuer ses douleurs. Il devient urgent pour lui que soient réalisés les examens dont il est en attente car il ne connaît pas l'état d'avancement de son cancer et des autres maladies dont il souffre en raison de cette déplorable situation de non suivi médical.

Sa situation s'aggrave ainsi que celle de tous les prisonniers de La Picota car depuis 20 jours aucun médecin n'est présent, seulement un médecin la nuit pour une population carcérale de 9 000 personnes. De plus, plusieurs épidémies contagieuses sont apparues telles que la varicelle, les oreillons et la tuberculose. A tel point qu'actuellement les pavillons 4, 5, 7 et 8 se trouvent en quarantaine avec le risque d'une contagion aux autres pavillons en raison du peu de contrôle sanitaire de la part de l'administration.

Notre appel est un SOS car nous tenons à la vie du compagnon Juan Camilo Calles Cabeza. S'il ne reçoit pas de soins urgents, il est certain que d'autres organes vitaux seront atteints, compliquant sa situation médicale et mettant en jeu sa vie.

Stop à tant de négligence responsable de la mort dans les prisons et établissements pénitentiaires du pays.

RED DE HERMANDAD Y SOLIDARIDAD CON COLOMBIA.