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20/06/2011

Menaces, harcèlements, poursuites et campagnes de diffamation contre la Comision de Justicia y Paz au Curvarado et à Bogota.

Julio Roberto Gómez, président du syndicat CGT, participe a la campagne de diffamation contre le conseil mineur et les organisations de droits humains. Hier, la Comisión de Justicia y Paz a reçu un appel d’avertissement de par lequel un homme affirmait: “vous êtes en train de gagner dans le processus légal de la palme africaine, mais faites attention à vous.”. Lorsqu’on lui demanda de s’identifier, l’homme à répété : “Faites attention à vous, vous savez déjà, vous êtes en train de gagner relativement à la palme, mais prenez garde”. Le jour d’avant, au Curvarado, des témoins ont affirmé qu’on savait déjà que les entreprises auraient apporté de l’argent pour la commission de crimes. Quelque unes des possible victimes d'attentats seraient des personnes ayant dénoncé l’occupation illégale du territoire de Camelias par des paysans à la solde des compagnies et des paramilitaires, dont des observateurs internationaux défenseurs de droits humains la de Comisión de Justicia y Paz. On se rappelle qua Bogotá en mai dernier, dans la résidence de Danilo Rueda, défenseur de droits humains de Justicia y Paz, s’est produit un vol de clés USB dans lesquelles se trouvaient de l’information concernant les cas de violations de droits humains et des demandes relativement aux crimes contre humanité, entre autre, celle visant l’ex président Álvaro Uribe. Depuis ce jour jusqu’à aujourd’hui, des poursuites se sont produites, à maintes reprises. La dernière d’entre elles s’est produite hier matin, quand le véhicule où se trouvait Abilio Peña, de la Comisión de Justicia y Paz, a été l’objet dune poursuite de deux automobilistes et du harcèlement d’un homme en moto. Quelques jours avant, Danilo Rueda a aussi été victime de poursuites en voiture, à partir de sa résidence. Par ailleurs, un communiqué remis a la Commission des Experts de l’OIT contient la signature de Julio Roberto Gómez, Président du syndicat de la CGT. Ce communiqué contient une série d’imprécisions et d’accusations contre les organisations telles que le collectif d’avocats “José Alvear Restrepo”, la Comisión Colombiana de Juristas, le CINEP et notre Comisión de Justicia y Paz, entre autres. Les diffamations du communiqué associent les leaders des communautés et les organisations de droits humains, comme faisant partie d’une stratégie de la guérilla des FARC. Si ce document a été réellement signé par Gómez, nous avons de profondes préoccupations concernant le rôle du syndicalisme quant aux victimes de déplacements. Si Gómez affirme que son nom se retrouve bien dans le communiqué, on constate donc qu’il ne reconnait pas les victimes de crimes d’État et le travail légal et légitime des ONG de droits humains. Ainsi, la prise de position du leader syndical est préoccupante car elle pourrait jouer un rôle d’envergure si ce dernier obtient le poste de Ministère du Travail, tel que circule la rumeur. Ce communiqué à la OIT a été conçu et écrit dans les mêmes termes avec lesquels l’on fait dans le passé Fernando Londoño Hoyos, José Obdulio Gaviria et l'ex Général Rito Alejo del Río Rojas, en octobre 2008. Bogota, vendredi, 17 juin 2011 Comisión Intereclesial de Justicia y Paz