Skip to main content
14/12/2009
L’équipe de terrain du Putumayo doit fuir la région
***Modèle de lettre à envoyer et contacts plus bas***
RÉSUMÉ DE LA SITUATION Mercredi le 2 décembre, dans le cadre du « 1er Forum sur la population déplacée en Colombie », promu par la Commission de Droits Humains du Sénat de la République et par l’Institut de hautes études européennes (IAEE), les afrodescendants MANUEL MOYA LARA, GERMAN MARMOLEJO et JAIME BEITAR, qui travaillent au service du Général retiré RITO LAEJO DEL RIO ROJAS et des entrepreneurs de palme bénéficiaires du paramilitarisme, sont intervenus. JAIME BEITAR y a affirmé que « L’ONG Justicia y Paz viole les droits humains et le droit international humanitaire et dans les zones humanitaires elle protège les guérilleros. Messieurs des nations européennes, ne leur donner plus d’argent à ces bandits de l’ONG Justicia y Paz, au père Javier Giraldo et à Danilo Rueda, parce ces derniers font assassiner les déplacés qui ne sont pas avec eux ». Encore une fois ce même discours mensonger, répété en boucle par cycle depuis 2004, qui prétend faire perdre la crédibilité de Justicia y Paz aux yeux des organismes solidaires qui appuient leur travail au niveau international. Encore une fois ce signalement public, qui avait d’ailleurs déjà été prononcé dans l’émission de radio “La hora de la Verdad” de l’ex-Ministre FERNANDO LONDOÑO HOYOS, le 18 novembre passé, visant à convertir les membres de Justicia y Paz en objectif militaire des paramilitaires. Encore une fois ces menaces de mort et accusations gratuites visant à obstruer leur travail auprès des communautés paysannes en résistance civile dans les différentes régions du pays et à les faire taire. Mardi le 8 décembre, Justicia y Paz fut informée que des pressions et menaces ont été exercées par les paramilitaires sur les conducteurs de transport routier des compagnies qui offrent des services dans les villes de Chigorodó et Belén de Bajirá, afin que ceux-ci cessent de fournir leurs services aux observateurs de droits humains, environnementalistes et religieux qui appuient les habitants des Zones humanitaires et de biodiversité du Curvarado et du Jiguamiando. Déjà des conducteurs ont dit a des membres de Justicia y Paz qu’ils ne les transporteraient plus dans leurs véhicules de peur de représailles des paramilitaires. La semaine dernière l’équipe de terrain de Justicia y Paz qui travaillent dans le département de Putumayo situé au sud du pays, JHON BETANCOUR et NUBIA PATRICIA ACOSTA, ont reçu plusieurs menaces de mort en forme de messages textes sur leur téléphone cellulaire. Suite à ces menaces, ils ont été obligé de quitter la région et abandonner, du moins temporairement, leur travail pédagogique et agro-écologique auprès des associations paysannes et famille de victimes de la région. Également, la défenseure de droits humains, LUZ MARINA ARROYABE, qui accompagnait sur le terrain la communauté « Vida y de Trabajo » de La Balsita, dans le département de Antioquia, fut victime de pression et intimidation de la part des militaires, ce qui a obligé Justicia y Paz à prendre des mesures similaires à celle prise dans le cas de l’équipe Putumayo. À ces actes de menaces et de signalements publics visant à empêcher le travail des équipes terrain accompagnant les communautés dans diverses régions du pays et à entacher le travail de l’organisation à Bogota et sur la scène internationale, s’ajoutent les actes d’intimdations dont a été victime GERMAN ROMERO avocat de Justicia y Paz qui représente, entre autres, les communautés du Bajo Atrato dans le processus pénal mené contre plusieurs entreprenuers du projet de palme africaine, pour les délits de déplacement forcé, usurpation de terres et crimes environnementaux. Enfin, à tout cela s’ajoutent les actions « d’intelligence offensive » mené par le DAS (services de renseignements colombiens) à l’encontre de membres de Justicia y Paz à Bogota. En moins de deux ans, la Comisión de Justicia y Paz fut l’objet d’une série de graves menaces de mort et attaques contre son travail qui a obligé le retrait de 6 membres de son équipe terrain du Bajo Atrato et de 3 membres de son équipe terrain du Naya. Auquel vient maintenant s’ajouter le retrait des deux membres de son équipe terrain du Putumayo, sans qu’il n’existe à ce jour d’enquête efficace menée par la Fiscalia General de la Nacion, afin d’identifier les responsables de ces menaces de morts et actes d’intimidation. De plus le gouvernement national n’a pas adopté d’action afin de donner des garanties aux défenseurs de droits humains pour leur travail. Évidemment l’absence de volonté politique du gouvernement pour reconnaître la légitimité du travail des défenseurs de droits humains dans le pays, ne fait que valider et donner le feu vert aux paramilitaires et à leur bénéficiaires, acteurs d’intérêts criminels qui se cachent derrière le discours de « progrès » et de « développement » infesté de sang et de corruption, et ce en connivence avec les plus hauts fonctionnaires de l’État colombien. Résumé et traduction libre du PASC Tiré de "l'Informe 29" de la Comisión Intereclesial de Justicia y Paz Bogotá, D.C: 11 décembre 2009 ********************************************************* Contacts e-mail des autorités colombiennes : fsantos@presidencia.gov.co, franciscosantos@presidencia.gov.co, rdh@presidencia.gov.co, cefranco@presidencia.gov.co, ppdh@presidencia.gov.co, viceinterior@mij.gov.co, vicejusticia@mij.gov.co, sgeneral@mij.gov.co, cancilleria@cancilleria.gov.co *********************************************************

MODÈLE DE LETTRE À ENVOYER :

(N'oubliez pas de signer votre nom ou celui de votre organisation au bas de la lettre!!!)
Montreal, 14 décembre 2009. FRANCISCO SANTOS Vicepresidente de la República FABIO VALENCIA COSSIO Ministro de Interior JAIME BERMÚDEZ Ministro de Relaciones Exteriores. FERNANDO PAREJA REINEMER Vice Fiscal General de la Nación (e) ALEJANDRO ORDOÑEZ Procurador General de la Nación VOLMAR PÉREZ Defensor Nacional del Pueblo Ref: Amenazas contra integrantes de la Comisión de Justicia y Paz obliga a salir del Putumayo, ausencia de garantías para la labor de derechos humanos en Bajo Atrato, Bajo Naya y Dabeiba. El miércoles 2 de diciembre en el “1er Foro sobre la población desplazada en Colombia"auspiciado por el senador VICTOR VELÄSQUEZ, presidente de la Comisión de Derechos Humanos del Senado y el Instituto de Altos Estudios Europeos (IAEE), intervinieron los afrodescendientes MANUEL MOYA LARA, GERMAN MARMOLEJO y JAIME BETAR. Este ultimno manifesto alli que “La ONG Justicia y Paz ha venido violando el derecho humano y el derecho internacional humanitario, en las zonas humanitarias ha venido protegiendo guerrilleros. Y por último señor de las naciones europeas no le den más recursos a estos bandidos de la ONG Justicia y Paz, al padre Javier Giraldo y a Danilo Rueda porque ellos están mandando a matar a los desplazados que no están con ellos” El martes 8 de diciembre a las 4:30 p.m., nuestra Comisión de Justicia y Paz fue informada de las presiones que sobre algunos conductores de transporte terrestre, que presta servicios en Chigorodó, Belén de Bajirá, se ha realizado por parte de paramilitares y empresarios, para que cesen de prestar sus servicios a observadores de derechos humanos, ambientalistas y religiosos que estén relacionados con los habitantes de las Zonas Humanitarias y Zonas de Biodoiversidad en Curvaradó y Jiguamiandó. La advertencia fue dada a conocer de manera verbal a algunos conductores, quienes manifestaron temor de seguir prestando este servicio a nuestra Comisión de Justicia y Paz. En la llamada el hombre que se comunicó manifestó que por su parte, él no prestaría más su servicio. La semana pasada el equipo de Putumayo de la Comisión de Justicia y Paz, JHON BETANCOUR y NUBIA PATRICIA ACOSTA, que acompañan iniciativas agroecologógicas, de memoria y pedagogía, recibieron mensajes amenazantes en su número celular. A raíz de las mismas se vieron obligados a abandonar la región. Igualmente, la defensora de derechos humanos, LUZ MARINA ARROYABE, acompañante pedagógica, de la Comunidad de Vida y de Trabajo de La Balsita, era objeto de presión por parte de militares, en respuesta a las Constancias y Censuras escritas en Bogotá y las reuniones realizadas con el gobierno nacional en el marco de las medidas cautelares por las graves infracciones al Derecho Humanitario y los Derechos Humanos. A estos hechos de amenazas, señalamientos e impedimentos para acceder a la información que reposa en los archivos del DAS, en desarrollo de su trabajo de “inteligencia ofensiva” en contra de nuestra organización, se suman hostigamientos en contra de GERMAN ROMERO, abogado de nuestra Comisión, quien representa, entre otras, a las comunidades del bajo Atrato en el proceso penal que se adelanta por el delito de desplazamiento forzado, usurpación de tierras y crímenes ambientales en contra de varios empresarios de la Palma. Coincidencialmente, en la ciudad de Bogotá a través de medios radiales y de televisión, y en escenarios públicos como el Congreso de la República, nuestra Comisión de Justicia y Paz ha sido objeto de graves acusaciones por parte de sectores empresariales, beneficiarios del paramilitarismo, cuando no ellos, paramilitares, quiénes a través de afrocolombianos pretenden encubrir los métodos de terror, sus estrategias fraudulentas, ilegales y arbitrarias con los que continúan desarrollando los agronegocios de palma, de banano, forestales, así como los de extensión ganadera. Algunos de los voceros que dicen representar los intereses de los afrocolombianos son los que han usurpado la representación legal del Consejo Comunitario de Curvaradó, han suscrito acuerdos ilegales con los empresarios, han cometido el delito de fraude procesal, han participado en la fachada de legalidad para la ilegalidad en el despojo de tierras, ofician como falsos testigos contra nuestra Comisión de Justicia y Paz, son parte de los montajes judiciales y mediáticos con los que se pretende defender al general ® RITO ALEJO DEL RIO ROJAS, participan dentro de las arbitrarias operaciones de desalojo de los legítimos dueños del territorio colectivo y de una cruzada racista contra las mismas comunidades negras y mestizas. En menos de dos años, nuestra Comisión de Justicia y Paz ha sido objeto de amenazas por este medio, obligando a salir de la región del bajo Atrato a un grupo de 6 defensores y defensoras de derechos humanos y del bajo Naya a un grupo de 3 defensores, sin que haya existido una investigación pronta y eficaz de la Fiscalía General de la Nación, tendiente a identificar los responsables de las llamadas; de la misma manera, el gobierno nacional no ha adoptado medidas diligentes para generar garantías a las y los defensores de derechos humanos. Detrás de estas actuaciones se quiere imposibilitar el derecho a la verdad, silenciar a comunidades o víctimas afectadas por violaciones e infracciones al derecho humanitario, negar las posibilidades de economías alternativas y de protección territorial. Evidentemente que la negativa gubernamental a comprender la labor legal y legitima de las y los defensores de derechos humanos, no hacen más que validar, dar piso de legitimidad a los intereses criminales que se ocultan bajo el discurso del “progreso”, del “desarrollo” y de una simulada expresión comunitaria que está permeada y es usada por esos factores de poder infestado de sangre, de corrupción. En conformidad con el artículo 23 de la Constitución Nacional solicitamos se nos informe y se actúe en conformidad con sus responsabilidades institucionales con: 1. ¿Qué se conoce del propietario de los números 3103958587- 3206694866 del que se amenazó a 6 integrantes de nuestra Comisión de Justicia y Paz en el bajo Atrato? Este propietario está vinculado a alguna acción penal? 2. ¿A quién corresponde el número 313 685 87 10 desde el que se amenazó a los defensores de derechos humanos que acompañan en Putumayo? 3. ¿Quién es el propietario del número 3148940872 desde el que se amenazó a los defensores de derechos humanos de nuestra Comisión de Justicia y Paz en el Naya? 4. ¿Qué medidas eficaces de tipo político, físico y material se van a adoptar para posibilitar que nuestra Comisión de Justicia y Paz continúe su labor legítima de protección y defensa integral de los derechos humanos en Putumayo, el bajo Naya y el bajo Atrato? 5. ¿Qué investigaciones se han abierto a raíz de la comunicación telefónica conocida entre el General ® RITO ALEJO DEL RIO y el ex ministro FERNANDO LONDOÑO, tendiente a desprestigiar a nuestra Comisión de Justicia y Paz http://www.noticiasuno.com/noticias? ¿Quién realizó la grabación? ¿Con qué fines? 6. ¿Cuál investigación se ha abierto contra los llamados “negritos” por parte del General RITO ALEJO DEL RIO, entre ellos, MANUEL MOYA LARA, ADAN QUINTO MOSQUERA, GRACIANO BLANDON y JAIME BEITAR, por su participación en estrategias para obstruir la acción judicial, con falsa denuncia, encubrimiento de crímenes y de beneficiarios de operaciones criminales? 7. Es en contra la ley dar a conocer los contenidos de respuestas del DAS a derechos de petición? En razón de qué fundamento legal? En virtud de las Medidas Cautelares resueltas a favor de las y los integrantes de la Comisión de Justicia y Paz, requerimos con urgente se les brinde de manera escrita y en una reunión antes de terminar este año a las preguntas formuladas y se convoque de manera urgente una reunión con el ViceFiscal General de la Nación FERNANDO PAREJA REINEMER. VOTRE SIGNATURE ICI ********************************************************* Le PASC vous remercie de votre action solidaire! *********************************************************