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03/07/2008

LES FAITS

Hier, le 1er juillet, l’Inspectrice de Police de la municipalité de Riosucio, MILTAN CUESTA, en compagnie du Personero municipal DARIO BLANDON CAICEDO, a ordonne de déloger la famille BARRERA MONCADA de la communauté de Caracoli au Curvarado. Cette action abusive et absurde de la Police s’effectue en réponse a la demande des occupants de mauvaise foi, la famille ARGOTE, entrepreneurs d’élevage extensif, qui maintiennent illégalement leur bétail sur les terres des habitants de al communauté de Caracoli, causant sans cesse des dommages aux travaux agricoles de ceux-ci. Les membres de la famille BARRERA MONCADA, composée de paysans et paysannes, dont un vieillard de 85 ans, 8 adultes et 9 enfants, sont retournes sur leur terre il y a quelques semaines, après près de 12 ans de déplacement force provoque par les opérations paramilitaires et la pression reçue par ces derniers pour les forcer à vendre la propriété familiale. La propriété totale de cette famille est de 61 hectares, parmi lesquels 20 hectares font partie du Territoire collectif du Conseil Communautaire de Caracoli et les autres 40 sont de caractère familial. Leur propriété est reconnue dans la Résolution No 0564 de 1988 de l’INCORA. L’action judiciaire et policière irrégulière s’est réalisée malgré le fait que la famille est présenté le document de preuve qui justifie leur occupation légale de cette parcelle, conformément a l’article 13 du Décret 0992 de 1930, au moment ou l’Inspectrice de Police a ordonne leur expulsion. De plus l’opération policière qui a débuté a 3h40 pm s’est déroulée en présence d’un paramilitaire en civil connu comme “El Secretario” et ses travailleurs, occupants de mauvaise foi des terres de Caño Manso, ainsi qu’en présence des travailleurs de la famille ARGOTE. Ces dernier ont, conjointement avec les unités policière, sortit les biens de la famille BARRERA et les ont mis dans un des camions de la Police de l’Urba. Vers 6h20 pm s’est termine l’opération illégale d’expulsion, laissant les membres de la famille BARRERA a la rue, sans toit, sans nourriture, sur l’autoroute en face de leur propriété. L’opération a compte avec la participation de 100 policiers, trois camions, deux patrouilles et deux ambulances. Les unités de la Police se sont présentées comme provenant de la Police du département (province) de Santander, de la ville de Bucaramanga mais ont refuse de donner le nom du Coronel en tête de l’opération illégale qui a été déployée dans la communauté de Caracoli. De plus la Police a tente de mettre les 9 enfants et le vieillard de la famille BARRERA sous la protection de l’Institut Colombien de Bien-être Familial (ICBF), ce a quoi se sont fermement opposé les membres de la communauté de Caracoli qui ne les a pas laisse les emmener. Le pouvoir local des Inspecteurs de Police et Personeros, est totalement contrôle par la mentalité et la criminalité paramilitaire. Ils agissent illégalement, puisque ni la Personera ni l’Inspecteur municipal de Riosucio n’ont juridiction sur le territoire collectif du Curvarado. Paradoxalement, l’Inspection municipale de Carmen del Darien (qui a juridiction sur ce territoire) quant a elle a refuse a la famille BARRERA MONCADA la restitution de leur propriété exige par celle-ci, malgré le fait qu’elle détient un titre de propriété individuel reconnu par la Résolution de l’Incoder. La restitution de la propriété collective de la communauté de Caracoli non plus n’a pas encore eu lieu. Rien ni personne de confronte la criminalité qui existe dans le Bajo Atrato comme conséquence du pouvoir paramilitaire dans la région. Les autorités locales violent a répétition les droits des afro-colombiens et métisses qui sont les propriétaires légitimes de ces territoires et rien ne se passe. Les bénéficiaires du paramilitarisme et les paramilitaires eux-mêmes, sont présent a Caracoli et sur tout le territoire du Curvarado ils sont protégés par la Police et les entités de contrôle gouvernementaux locales. Ces actions illégales des autorités locales méconnaissent les accords et engagements existants entre les Conseil Majeurs des communautés du Curvarado et du Jiguamiando, la Vice Présidence de la République et le Ministère de l’Intérieur et de la Justice, sur la restitution de la propriété collective de celles-ci.

EXIGENCES

A FRANCISCO SANTOS, Vice Presidence de la Republique, fsantos@presidencia.gov.co, comunicacionesvp@presidencia.gov.co, Intervention immédiate sur la Police de l’Uraba, destitution du Coronel HERRERA qui a agit illégalement, violant les procedures legitimes. L’adoption de mesures immédiates pour la restitution de la propriété et les garanties a l’intégrité physiques et personnelles de tous les membres de la famille BARRERA MONCADA. A MARIO IGUARAN ARANA, Fiscalia General d la Nacion, Adopter des décisions de fond dans le processus judiciaire 3856 qui est entre les mains de la Fiscalia 14 de l’Unité Nationale des Droits Humains, sur la criminalité paramilitaire qui opère a Caracoli et les bénéficiaires du paramilitarisme qui jouissent de terres et de biens acquis illégalement. A EDGARDO MAYA VILLAZON, Procuraduria General de la Nacion, fax 3429723 / secretariageneral@procuraduria.gov.co Intervenir de manière immédiate face aux abus d’autorité des Inspecteurs de Police municipaux de Riosucio et Carmen del Darien, la Police de l’Uraba et la Personera municipale de Riosucio. BOGOTA, D.C. JULIO 1 DE 2008 COMISION INTERECLESIAL DE JUSTICIA Y PAZ Traduction du PASC

CONTACT DES AUTORITÉS

fsantos@presidencia.gov.co, comunicacionesvp@presidencia.gov.co, secretariageneral@procuraduria.gov.co, contactos@fiscalia.gov.co, denuncie@fiscalia.gov.co, veeduria@fiscalia.gov.co, gloria.correa@fiscalia.gov.co, denuncias@fiscalia.gov.co, rigarcia@fiscalia.gov.co

MODELE DE LETTRE

A FRANCISCO SANTOS A MARIO IGUARAN ARANA A EDGARDO MAYA VILLAZON Doctores, Queremos comunicarles nuestra preocupacion frente a la actuacion de la policia en la vereda de caracoli , actuacion contra las resoluciones del INCODER y los acuerdos con la Vicepresidencia. El martes primero de Julio después del medio día la inspectora de policía del municipio de Riosucio, MILTAN CUESTA, en compañía del Personero municipal DARIO BLANDON CAICEDO, ordenó el desalojo de la familia BARRERA MONCADA, atendiendo el recurso impuesto por los ocupantes de mala fe la FAMILIA ARGOTE. La diligencia fue acompañada por cien unidades de la Policía Nacional, que se presentaron como efectivos de la Policía del departamento de Santander. También estuvo presente NEMESIO CUESTA MOSQUERA, representante legal del consejo comunitario de la Larga Tumaradó, CLAUDIA ANGELA ARGOTE, ocupante de mala fe, sus trabajadores y el apoyo del conocido como “El Secretario” y los trabajadores de éste, ocupantes de mala fe de Caño Manso. Los integrantes de la familia BARRERA MONCADA, conformado por campesinas y campesinos, entre ellos un anciano de 85 años de edad, 8 adultos y 9 niños, regresaron a su propiedad semanas atrás, luego de casi 12 años de desplazamiento forzado por operaciones paramilitares, de la presión recibida para vender la propiedad por parte de estas mismas estructuras criminales. La propiedad total de esta familia es de 61 hectáreas, 20 que hacen parte del Territorio Colectivo del Consejo Comunitario de Caracolí y la restante 41 de carácter familiar, reconocidas en la Resolución No 0564 del 19 de septiembre de 1988 del INCORA La irregular diligencia judicial se realizó desconociendo el derecho a la oposición que la familia interpuso verbalmente y por escrito, exhibiendo el documento que prueba y justifica legalmente su ocupación, conforme al artículo 13 del Decreto 0992 de 1930, al momento en que la Inspectora ordenó el desalojo. La actuación contra derecho no fue notificada por el Procurador Ambiental y Agrario del Chocó, de acuerdo con la disposición de la ley 1152 de 2007. A las 3:40 p.m. se inició el procedimiento irregular del desalojo, con la participación pasiva de los agentes de policía, y el ingreso de 15 particulares, entre ellos la persona conocida como “El Secretario”, sus trabajadores de éste y los trabajadores de la Familia ARGOTE, quienes sacaron los enseres de la familia BARRERA y los metieron en uno de los camiones de la Policía de Urabá. A las 6:20 p.m., dieron por terminado el procedimiento ilegal de desalojo, dejando a los miembros de la familia BARRERA a la intemperie en la carretera, sin alimentos, frente a la finca de su propiedad. El accionar de los policías también estaba encaminado a colocar en custodia del Instituto Colombiano de Bienestar Familiar, ICBF, al adulto Mayor HERNANDO BARRERA SANCHEZ de 85 años de edad y a los 9 niños, acción que los demás miembros de la comunidad impidieron que esto sucediera. Con estas actuaciones, se desconocen los acuerdos entre las comunidades del Curvaradó y del Jiguamiandó con la Vicepresidencia de la República y el Ministerio del Interior y de Justicia, para la restitución de la propiedad. Por lo anterior les solicitamos A FRANCISCO SANTOS la intervención inmediata sobre la Policía de Urabá, destitución o separación de su cargo al Coronel HERRERA quien ha obrado contra derecho, violando el debido proceso. Y la adopción de medidas inmediatas para la restitución de la propiedad y las garantías para la integridad física y personal de todos los miembros de la familia BARRERA MONCADA. A MARIO IGUARAN ARANA adoptar decisiones de fondo frente a la criminalidad paramilitar que opera en Caracoli y los beneficiarios del paramilitarismo que usufructuan bienes adquiridos ilegalmente, dentro del proceso 3856 que adelanta la Fiscalía 14 de la Unidad Nacional de Derechos Humanos. A EDGARDO MAYA VILLAZON de intervenir de manera inmediata frente a los abusos de autoridad de Inspectores de Policía Municipales de Riosucio y Carmen del Darién, la Policía de Urabá, la Personera del Municipio de Riosucio. Esperamos actuacion y respuesta escrita de su parte en coherencia con los acuerdos ya hechos con los consejos comunitarios de las comunidades negras del Jiguamiando y del Curvarado NON OU ORGANISME