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19/11/2007
Le gouvernement nationale, dans une récente tournée aux États-Unis, a affirmé que les afrocolombiens du Curvarado et du Jiguamiando sont retournés sur leurs lieux d’origine d’où ils avaient été déplacés et les propriétés collectives et individuelles ont été restituées. La réalité est contraire à ces affirmations. Même si le gouvernement national s’est engagé auprès de délégués des communautés qui habitenent les Zones humanitaires et les Zones de biodiversité du Curvarado et du Jiguamiando, selon la résolution légale de la propriété le 15 octobre, les mécanismes pour arriver à cette restitution n’ont pas été définis à ce jour. Les entreprises de jour et de nuit continuent d’extraire le fruit de la palme, protégeant leurs investissements illégaux et la destruction environnementale, pendant que persistent les menaces et les intimidations avec le développement d’opérations de type paramilitaire suis le nom d’ «Águilas Negras». Paradoxalement, l’appareil judiciaire, accuse injustement des leaders afrocolombiens comme responsables de crimes contre l’humanité. Les habitants des zones humanitaires et de biodiversité n’ont pas pu utiliser et jouir, et essayer de reconstruire ce qui humainement, collectivement et environnementalement leur fut détruit. Les communautés du Curvarado et du Jiguamiando qui habitent les zones humanitaires et les zones de biodiversité, et certaines personnes déplacées internes qui se trouvent à Chigorodó, Medellín, Cali, qui ont apporté leurs témoignages avec grands risques, ont contribué substantiellement, avec beaucoup d’efforts, à arriver à la reconnaissance de droit de leur habitation ancestrale. Durant les mois de septembre et d’octobre, le gouvernement national a reconnu à travers de deux résolution de l’Institut colombien de développement rural (INCODER), quatre résolutions de la Superintendance de notariat et de registre cette réalité. Simultanément, un jugement de septembre pour une demande pénale instaurée par la représentante légale du Curvarado, LIGIA MARIA CHAVERRA, pour une fraude de procès a obligé la restituion de la propriété collective. a) Les résolutions de l’Incoder La résolution 2159 du 24 août 2007 reconnaît un titre collectif au Conseil communautaire du Jiguamiando de 51 870 hectares et 9 236 mètres carrés, et la résolution 2424 du 10 septembre 2007 pour le Curvarado 42 792 hectares et 9 880 mètres carrés. Également, elles soustraients du titre collectif les titres individuels qui ont été inscrits avant la conclusion des démarches de la titulation collective en 2000. b) Les résolutions de la Superintendance de notariat de de registre Avec les résolutions 6286, 6523, 6525, 6526 de septembre 2007, la Superintendence de notariat et de registre du Ministre de l’Intérieur a laissé sans valeur ni effet les annotations dans les écritures publiques apposés suite aux accessions frauduleuses des titres de Lino Antonio Días Almario, Sixto Pérez Díaz, Jeremías Durango Guisao et Luis Urango Quintero. Les terres avec un titre individuel sont passés de manière irrégulière et illégale d’une aire totale adjugée par l’Incora (ancêtre de l’Incoder) de 130 hectares et 9768 m2 à 17 719 hectares et 6265 m2. Selon la décision de la Superintendance, les 17 589 hectares doivent être soustraits ou inclus dans le titre collectif. Cette série de reconnaissances légales représente une conquête en comparaison avec l'exercice de la violence d'État, à travers des mécanismes frauduleux utilisés par les bénificiaires et exécutants de la stratégie paramilitaire. Même chose si on compare avec les emprunts publics impliqués dans l'ensemencement illégal des monocultures de palme africaine sur le Territoire collectif du Curvarado. Une telle reconaissance de la titulation ne s'est pas encore traduite par l'adoption de mesures effectives et nécessaires permettant la restitution de la propriété. Il s'agit là d'un non-respect flagrant du Droit International. Les communautés afrodescendantes et métisses ne sont pas retournées sur leurs Territoires d'origines malgrés qu'elles soient représentées devant la Commission d'expert en application des traités et recommandations (CEACR) de l'Organisation Internationale du travail. Ces mêmes familles ont demandé Vérité, Justice et Réparation intégrale à travers des processus internes et le système interaméricain dans lequel notre Commission de Justicia y Paz les représente. Tout celà n'a pas apporter la satisfaction ni partielle, nie intégrale de leurs droits. Les communautés qui se trouvent sur le Territoire affirment leurs droits à l'éducation, la santé, l'alimentation, la terre grâce à ses propres initiatives, leur peu de ressources et l'appui de la solidarité internationale. Les retours qui ont été effectués aux Zones Humanitaires et aux Zones de biodiversité depuis 2005 sont des initiatives légitimes des familles afrodescendantes et métisses comme affirmation de leur Droit à la Vie. Aucun type de réponse institutionnelle ne s'est manifesté en matière humanitaire, d'alimentation, d'habitation, etc. On peut également mentionner la non-reconnaissance systématique des mesures provisoires de la Cour Interaméricaine de Droits Humains.