La Comission Nationale de Droits Humains du Congrès des Peuples, dénonce auprès de la société colombienne, des autorités de contrôle et de protection des droits humains, des organisations sociales ainsi qu'après de la communauté nationale et internationale, la situation de persécution persistant contre notre organisation sociale et politique. Situation aggravée par les faits suivants :
Ce jour, mercredi 6 juin 2018, vers 14h15, a été détenu à Bogota notre compagnon y collaborateur Julián Andrés Gil Reyes, secrétaire technique et membre de la commission internationale du Congrès des Peuples.
Julián a aperçu les jours précédents des gens en civils prenant des photos et enregistrant les activités du siège du Congrès des Peuples où il pratiquait ses activités professionnelles et politiques.
Quand il allait sortir du siège, juste à l'entrée, il fut abordé par 5 personnes en civil et 2 personnes en uniforme semble-t-il de la police nationale qui l'on fait monté dans un véhicule Renault, de couleur bleu gris immatriculé ZJN - 059 de Zipaquirá. Il a été conduit au commissariat de police de Cundinamarca, situé à Bogotá sur l'avenue las Américas avec la carrera 53.
Nous demandons aux autorités, et plus spécifiquement au procureur général de la Nation, de fournir toutes les garanties constitutionnelles et légales au citoyen Julián Andrés Gil Reyes, et cesser immédiatement la persécution contre les leaders sociaux en Colombie.
Nous dénonçons ces détentions arbitraires comme une stratégie de judiciarisation et de criminalisation de la part de l'état colombien afin de démanteler les organisations sociales, empêcher le droit constitutionnel à la manifestation et au développement des principes démocratiques.
ÊTRE LEADER SOCIAL N'EST PAS UN DÉLIT
Congrès des Peuples
6 juin 2018
DENONCIATION PUBLIQUE