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20/08/2013

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Nous bloquons pour faire avancer nos droits, la mobilisation politique et une paix empreinte de justice sociale

(...) Depuis le 19 août au matin, par milliers de paysans et d'autochtones des départements de Nariño, Huila, et Cauca au sud de la Colombie ainsi que des départements de Cundinamarca, Boyacá, Casanare et Arauca au centre du pays, nous avons pris les routes, et les rues de nos municipalités, rejoignant d'autres organisations sociales, dont El espino et la route Ipiales-Pasto dans le département de Nariño, Galindes et El Cairo dans le Cauca, ou encore  Fusagasugá ou la route de Tunja á Bogota ainsi que Fortul, Saravena, Tame et Arauquita en Arauca. Des communautés du Cauca, des secteurs urbains, étudiants et syndicaux se mobilisent également pour revendiquer leurs droits.

Pourquoi le Congrès des peuples est-il mobilisé?

Le gouvernement de Juan Manuel Santos a intensifié les politiques néoliberales et militaristes dépossédant les populations. Pendant que sur les écrans télévisés il parle de paix, dans les campagnes et les villes, il mène une guerre sanglante contre les populations et les organisations sociales.

C'est de là que tire sa légitimité la mobilisation que nous commençons à travers le pays. C'est pour ces mêmes raisons que nous appuyons et nous nous solidarisons avec les revendications des transporteurs qui exigent une réduction des prix de l'essence et des péages; du secteur de la santé qui lutte pour la survie des hôpitaux publics et contre la loi 100; les paysans qui revendiquent le retrait des Accords de Libres échanges dévastateurs; la fin des importations d'aliments, un frein aux locomotives minero énergétiques et un moratoire sur l'éradication des champs de coca; des étudiants qui proposent une nouvelle loi de l'éducation supérieure et des jeunes qui s'opposent au service militaire obligatoire. Toutes ces luttes sont les nôtres.

Nous dénonçons et nous nous opposons à la militarisation des routes et aux attaques commises par l'armée et l'anti-émeute au cours des premières heures du blocage et exigeons que soit respecter le droit de manifester.

Nous en appelons à l'ensemble du mouvement social, syndical, autochtone, et urbain à venir renforcer le mouvement de grève générale, à prendre les rues et les routes du pays pour y faire entendre la voix et la force des peuples .
 


CONGRES DES PEUPLES

 

Auteur.trice
www.congresodelospueblos.org