NOUS EXIGEONS LA LIBERTÉ DU LEADER DE LA USO MOISES BARON ET DES DÉTENUS QUI PROTESTENT CONTRE LA FRACTURATION A SAN MARTIN
Action urgente par ici
Le 19 octobre, les communautés de San Martín-Cesar ont pris la décision d’utiliser les mécanismes juridiques prévus par la loi et la constitution afin de faire une grève civique à durée indéterminée et ce, dans le but de rejeter et de s’opposer au développement de la fracturation de l'entreprise basée aux Etats Unis, Conoco Phillips, en partenariat avec Ecopetrol.
Ils et elles dénoncent les graves conséquences de la fracturation au niveau de l’eau, de l’environnement et de la santé publique.
Dans la nuit du 26 octobre 2016, les communautés ont été brutalement agressées par la police anti-émeute, faisant plusieurs blessés. Neuf arrestations ont eu lieu, dont celle de Moises Baron Cardenas, président de la Fédération Funtramiexco et membre de la USO. Il y avait toujours huit personnes détenues dans la ville de Aguachica jeudi 27 octobre.
Alors que le gouvernement de Santos dit chercher une solution politique au conflit par le dialogue, il traite de façon méprisante les communautés qui défendent leurs territoires face à la politique extractive dévastatrice qui cherche à s’imposer par le biais de la fracturation. Le message de Santos n’est ni cohérent ni éthique, dénonce la USO, le Syndicat des ouvriers du pétrole.
"Notre syndicat exige un moratoire et une discussion nationale et régionale autour de la fracturation ainsi que la liberté de Moises et des autres personnes emprisonnées" concluait le communiqué du 27 octobre 2016 de la Direction nationale de la USO.