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19/08/2011

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Le 17 août, des paramilitaires ont torturés et assassinés trois paysans devant les membres de leur communauté. Un accompagnateur du PASC participe actuellement à la mission de vérification qui s'est constituée pour se rendre sur les lieux, recueillir les témoignages et soutenir les survivant-es.

Une nouvelle vague de violence paramilitaire se déploie dans la région du Sur de Bolivar prenant pour cible les membres et sympathisant-es de la Fédération des agriculteurs et mineurs du Sur de Bolivar (Fedeagromisbol).  Devant ces menaces constantes, les organisations de droits humains ont exigés que se réunisse dans les plus bref délais la Table de dialogue pour le Sur de Bolivar en présence des autorités nationales et régionales.  Cinq mois après cette demande, les organisations n'ont toujours pas reçu de réponse à leur sollicitude. Elles font donc appel à la solidarité internationale pour appuyer leur demande de dialogue avec les autorités nationales pour empêcher la répétition des crimes et éviter de prochains massacres. Vous trouverez ci-dessous, un modèle de lettre à adresser aux autorités concernées ainsi que de plus amples détails sur les faits dénoncés.

Nous vous remercions de votre appuie,

Les membres du Projet Accompagnement Solidarité Colombie.

LES FAITS

Le 17 août 2011, vers 19 heures, une vingtaine d'hommes armés, vêtus d'uniformes, ont fait incursion à la « Casa Zinc » (situé entre les corregimientos Dorado et Canónico,  municipalité de Montecritos), dans le département du Sur de Bolivar. Les hommes armés étaient accompagnés d'un individu connu sous le nom de Javier, alias « el enano », un paramilitaire démobilisé.

Le groupe armé s’est identifié comme faisant parti des Águilas Negras (groupe paramilitaire) et a réuni de force  toute la communauté. El Enano a alors appelé trois hommes :  IVAN SERRANO, un commerçant de la région, LUIS ALBEIRO ROPERO, un jeune mineur de 18 ans, et PEDRO SIERRA, un agriculteur. Les acteurs armés ont ligotés ces trois hommes et se sont mis à boire de l'alcool. Devant la communauté réunie, ils ont assassinés PEDRO SIERRA. Ils ont ensuite torturés IVAN SERRANO et le jeune LUIS ALBEIRO ROPERO  en leur coupant la langue avant de les assassinés.  Lors de cette incursion paramilitaire, CARLOS PALENCI, agro-mineur de la région a également été blessé.

Quelques heures avant, les paramilitaires avaient établi un barrage routier sur le chemin reliant le corregimiento de Canónico à la Casa de Zinc. Ils y ont retenu toute la nuit des jeunes de la communauté qui passaient par ce chemin.

Ce groupe armé viendrait  des corregimientos Dos bocas et la Ventura ( municipalité de Tiquisio), lieux où sont installés des bases paramilitaires selon les dires des habitant-es.

Le 16 août, soit la veille du massacre, le Bataillon de l’Infanterie Mecanizado No. 4, Gr. Antonio Nariño  assigné à la Deuxième Brigade de l’armée Nationale avait établi son campement dans le corregimiento el Dorado, à 20 minutes du crime.

Depuis 2009, plusieurs machineries lourdes (chargeuses pelleteuses, bulldozer, etc)  ont été introduites dans cette région du Sur de Bolivar avec la complicité des autorités locales et régionales. On y assiste parallèlement au renforcement et à la croissance rapide des groupes paramilitaires. Des opérations paramilitaires ont été observés  principalement dans les municipalités de Montecristo et Tiquisio, sans que la Force Publique ne fasse quoi que ce soit.

Ces informations ont été transmises par : FEDERACION AGROMINERA DEL SUR DE BOLIVAR COMISION DE INTERLOCUCION DEL SUR DE BOLIVAR RED DE HERMANDAD Y SOLIDARIDAD CON COLOMBIA CORPORACION SERVICIOS PROFESIONALES COMUNITARIOS, SEMBRAR ASOCIACION NOMADESC CAPITULO DE VICTIMAS SUR DE BOLIVAR Y SUR DEL CESAR MOVIMIENTO DE VICTIMAS DE CRIMENES DE ESTADO - MOVICE