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16/09/2010

URGENT : Plan de filatures, de montages et d'attentats contre Justicia y Paz

Le 14 septembre au matin la Comisión de Justicia y Paz a été informée de l’existence d’un plan concerté il y a quelques semaines contre leur organisme de défense des droits humains. Le plan comprend des filatures, des interceptions téléphoniques et électroniques, la mise en œuvre d’une campagne de diffamation et d’un montage judiciaire à leur encontre, ainsi que d’éventuels possibles attentats contre la vie et l’intégrité physique de certains de leurs membres. Les cibles de cette opération sont les défenseurs de droits humains ABILIO PEÑA, DANILO RUEDA et ALBERTO FRANCO. La personne ayant donné l’information, qui demande que son nom soit protégé par peur de représailles, a exprimé qu’une surveillance accrue sera aussi faite aux avocats de Justicia y Paz ayant les cas les « plus sensibles », qui impliquent des entrepreneurs et militaires de haut rang, entre autres les avocats de Justicia y Paz responsable des procès contre le Général Rito Alejo del Río et les entrepreneurs du projet de la palme africaine dans le Bajo Atrato. L’objectif du plan de persécution est de déstabiliser la Comisión de Justicia y Paz. Dans cette optique, une importante somme d’argent a été remise par des entrepreneurs, sans définir de quelle secteur. Cette somme fut remise par une femme a ceux qui doivent de charger des deux fronts de travail du plan ; celui du montage médiatique et judiciaire et celui des filatures, menaces et possibles attentats menés avec la participation d’agent étatiques qu’elle n’a pas voulu identifier. Dimanche dernier le 12 septembre, les membres de Justicia y Paz EDWIN MOSQUERA y YAGO REDONDO, qui appuient les familles paysannes vivant dans les Zones Humanitaires du territoire collectif des communautés du Curvarado, au Bajo Atrato (Choco), ont été harcelés, intimidés et photographiés par les opératuers de l’entreprise « La Tukeka », bénéficiaire des opérations paramilitaires dans la région. La semaine dernière des défenseurs de droits humains oeuvrant au sein de la Commission de Justicia y Paz dans différentes régions du pays se sont faits harcelés et ont reçu des menaces. SANTIAGO MERA et JOHANA LÓPEZ ont été suivis lors de leur travail d’appui à des familles déplacées dans le Cauca. L’équipe d’accompagnement de Buenaventura, entre autres ENRIQUE CHIMONJA et MARÍA EUGENIA MOSQUERA, ont été déclarés objectif militaire. Dans la région du Bas Calima, la Commission de Justicia y Paz a été déclarée objectif militaire par les structures paramilitaires. Dans la ville de Bogota, DANILO RUEDA un des coordonnateurs de Justicia y Paz a été l’objet d’un acte d’intimidation de mort de la part d’hommes en motocyclette, qui l’ont accroché et menacé alors qu’il attendait un taxi au coin de la rue. La semaine dernière on a également su que des pressions avaient été faites sur certaines personnes afin qu’elles livrent de faux témoignages impliquant des membres de la Commision de Justicia y Paz avec la guérilla des FARC-EP. Plus de huit jours se sont écoulés depuis que la Comisión de Justicia y Paz a informé pour la première fois le gouvernement de cette nouvelle vague de menaces et d’intimidation dont elle est victime sans qu’aucune réponse ni aucune action n’ait été entreprise par ce dernier pour protéger la vie et l’intégrité physique de ses défenseurs de droits humains. Nous tenons pour responsable l’État colombien de tout dommage irréparable qui pourrait se produire contre la vie et l’intégrité physique des membres de Justicia y Paz pour leur inaction et leur complicité avec les secteurs para-entrepreneurs qui veulent démembrer le travail légitime de cette organisation de défense des droits humains qui oeuvre aux côté des familles de victimes et des communautés paysannes qui luttent pour la défense de leurs terres. Nous vous demandons donc d’agir de manière urgente en écrivant au gouvernement colombien afin qu’il agissent immédiatement et adopte un plan d’action concret visant à donner des garantie aux membres de la Commission de Juticia y Paz afin qu’ils puissent continuer à exercer leur travail de défense des droits humains. Merci de votre solidarité, L’équipe du PASC. ************************* MODÈLE DE LETTRE À ENVOYER À : Dr. ANGELINO GARZÓN
Vicepresidente de Colombia
comunicacionesvp@presidencia.gov.co
Fax: (0057) 1 -4442156
************************* Montreal, 16 septembre 2010. Dr. ANGELINO GARZÓN Vicepresidencia de Colombia Objeto : Plan de persecución contra la Comisión Intereclesial de Justicia y Paz Nuestra condena ante la persistencia de un plan sistemático de persecución en contra de la Comisión de Justicia y Paz que ha sido posible debido a la inacción institucional para enfrentar las lógicas de operación bajo la cual se concibe la labor legal y legitima de defensa de derechos humanos y de derechos de los pueblos, como parte de una estrategia guerrillera. La realidad de impunidad en que se cimienta la estructura criminal institucional, pretende negar los derechos a la verdad, a la justicia, a la reparación integral y a la restitución de la propiedad colectiva de las comunidades del Curvarado y Jiguamiando. Esta operación de intimidación, de amenazas y de señalamientos, de planes de atentado, de desprestigio y de montajes judiciales contra la Comision de Justicia y Paz pretende ocultar la ilegalidad con que operan sectores empresariales negando los derechos de comunidades campesinas mestizas, negras e indígenas. Nuevamente en conformidad con el artículo 23 de la Constitución Nacional colombiana, esperamos con prontitud su respuesta a estas preguntas: 1. ¿Qué garantías se van a brindar para la labor legal y legítima y para proteger la vida y integridad fisica de las y los defensores de derechos humanos de la Comisión de Justicia y Paz; en Bogotà de P. ALBERTO FRANCO, ABILIO PEÑA, DANILO RUEDA, el sur occidente de MARÍA MOSQUERA, JOHANA LÓPEZ, SANTIAGO MERA, ENRIQUE CHIMONJA, y en el Bajo Atrato de EDWIN MOSQUERA y YAGO REDONDO? 3. Se actúe diligentemente para esclarecer la campaña de desprestigio y de judicialización contra la Comisión de Justicia y Paz, conocido en octubre de 2008 por la conversación del general ® RITO ALEJO DEL RIO ROJAS y el ex ministro FERNANDO LONDOÑO HOYOS. 4. Se identifique a los responsables del intento de fraude procesal para vincular falsamente a los integrantes de la Comisión de Justicia y Paz, entre otros, P. ALBERTO FRANCO, ABILIO PEÑA, DANILO RUEDA, y al padre JAVIER GIRALDO como responsables del triple crimen de diciembre pasado y del atentado de MARMOLEJO? Con profunda preocupación, exigimos se nos de una respuesta urgente y contundente explicándonos que plan de acción concreto va a adoptar su gobierno para proteger la labor legal y legítima y para proteger la vida y integridad física de las y los defensores de derechos humanos de la Comisión de Justicia y Paz. SIGNATURE
ORGANISATION (s’il y a lieu)
CANADA