Pasar al contenido principal
19/04/2010
Le projet de loi C2 concernant l'Accord de Libre-Échange Canada-Colombie sera de nouveau à l'ordre du jour des débats à la Chambre des Communes demain, lundi le 19 avril 2010 et selon les informations dont nous disposons à l'heure actuelle, il devrait passer au vote demain. Il est donc très important de faire encore une fois pression sur les libéraux afin de s'assurer qu'ils n'appuient pas les conservateurs sur ce dossier afin de les urger de voter CONTRE cet accord!
Andrews.S@parl.gc.ca; Belanger.M@parl.gc.ca; Cotler.I@parl.gc.ca; Dion.S@parl.gc.ca; Dryden.K@parl.gc.ca; Duncan.K@parl.gc.ca; Easter.W@parl.gc.ca; Goodale.R@parl.gc.ca; Holland.M@parl.gc.ca; Lee.D@parl.gc.ca; Mendes.A@parl.gc.ca; Murphy.B@parl.gc.ca; Pacetti.M@parl.gc.ca; Proulx.M@parl.gc.ca; Ratansi.Y@parl.gc.ca; Russell.T@parl.gc.ca; Scarpaleggia.F@parl.gc.ca; Silva.M@parl.gc.ca; Simms.S@parl.gc.ca; Tonks.A@parl.gc.ca; Trudeau.J@parl.gc.ca; Valeriote.F@parl.gc.ca; Wrzesnewskyj.B@parl.gc.ca; Zarac.L@parl.gc.ca CC: Bob Rae,Rae.B@parl.gc.ca,, Gerrard Kennedy,Kennedy.G@parl.gc.ca,, Joe Volpe,VolpeJ@parl.gc.ca,, Keith Martin,martik@parl.gc.ca,, Maria Minna,MinnaM@parl.gc.ca,, Michael - Assistant 1 Ignatieff,lewisr@parl.gc.ca,, Paul Szabo,SzaboP@parl.gc.ca,, Peter Donolo,donolp@parl.gc.ca,, Ruby Dhalla,DhallR@parl.gc.ca,, CC: LaforJ@parl.gc.ca laforj1@parl.gc.ca paquep1@parl.gc.ca paquette.p@parl.gc.ca paqueP@parl.gc.ca ******************************* Chère Députée, cher député, du Parti libéral du Canada Vendredi dernier, le 16 avril 2010, les Député-e-s libéraux présent-e-s à la Chambre des Communes ont rejeté la motion des Conservateurs de concéder une dernière journée d'interventions sur le projet de loi C-2, en deuxième lecture, sur l'Accord de libre-échange entre le Canada et la Colombie (ALÉCC), et ainsi mettre abruptement un terme aux débats. Nous vous remercions de vous être tenus debout aux côtés des autres partis d'opposition et ainsi mettre en évidence ce stratagème antidémocratique du gouvernement conservateur. Ce lundi soir, vous serez appelé à voter à l'issue du dernier débat sur l'ALÉCC et nous vous invitons à voter fermement contre cet accord. Aucun effort n'a été déployé pour faire face aux enjeux en matière de droits humains que traverse la Colombie, ni pour répondre aux préoccupations soulevées par les organisations de la société civile des deux pays concernant les irrégularités observables dans le cadre des prochaines élections présidentielles en Colombie. De fait, "le compromis" proposé par votre collègue au sein du PLC - le critique de l'opposition en matière de commerce Scott Brison - soulève des préoccupations supplémentaires quant à l'impact de l'Accord dans l'avenir. La proposition voulant que le gouvernement colombien soit à même d'évaluer adéquatement son propre bilan en matière de droits humains manque sérieusement de crédibilité. Pourquoi le Parti libéral voudrait-il se rétracter aussi rapidement de sa position initiale, à savoir qu'une étude indépendante de l'impact de l'accord sur les droits humains ait lieu, avant que l'accord final avec la Colombie ne soit ratifié? Rien n'a pourtant changé en Colombie depuis. Des récents rapports des Nations-Unies et d'Amnistie internationale démontrent que la violence à l'endroit des communautés autochtones et afro-colombiennes s'accentuent, au niveau des assassinats ainsi qu'au chapitre des déplacements forcés hors de leurs terres. L'École nationale syndicale (ENS) de Colombie a aussi documenté rigoureusement l'assassinats des 45 syndicalistes tués en 2009. Ces seuls faits, jumelés à d'inacceptables taux élevés d'impunité, ont constitué des éléments suffisants pour ralentir voire suspendre les discussions avec la Colombie chez des pays partenaires du Canada, incluant la Belgique et les États-Unis. Durant les récentes élections législatives en Colombie, à l'issue desquelles les alliés du Président Uribe ont été les grands gagnants, les risques de violence, de corruption ou de fraude, ont affecté un tiers des bureaux de vote des municipalités du pays, selon le bureau de l'ombudsman et des observateurs électoraux, qui ont rapporté des pratiques d'achat de votes et de pression sur les électeurs. Une mission internationale d'observation pré-électorale s'est rendue en Colombie en février dernier, et suite à une tournée dans le pays, avait prévenu qu'une telle situation risquait de se produire. Les membres canadiens de la mission ont conclu que d'entrer maintenant dans un accord de libre-échange avec la Colombie enverrait non seulement "un mauvais message aux Canadiens et Canadiennes et au régime colombien, mais que cela pourrait aussi faire du Canada et des entreprises canadiennes complices ou des supporteurs passifs de la violence qui a cours en Colombie". Nous vous demandons de soupeser avec attention l'importance de votre vote ce lundi soir, et de voter non. Trop de problèmes persistent avec cet accord, et le gouvernement tente depuis le début d'en accélérer à tout prix l'adoption, ignorant la volonté de milliers de Canadiens et Canadiennes, en contournant les décisions du Comité permanent du commerce international de mener une étude indépendante de l'impact de l'accord sur les droits humains. L'entente concoctée par le député Brison est biaisée. La période électorale en Colombie ne fait que démontrer à nouveau que la démocratie est fragile et en péril. Se précipiter à mettre en oeuvre l'accord avant l'élection présidentielle est un non-sens. La position initiale de votre parti était la bonne. Les Libéraux se doivent de respecter la recommandation du Comité permanent du Commerce international de juin 2008, à savoir que "qu’un organe compétent effectue un examen indépendant, impartial et complet des répercussions d’un accord sur les droits de la personne, examen qui serait vérifié et validé, puis qu’il formule des recommandations à mettre en oeuvre avant que le Canada n’envisage de signer, de ratifier et d’exécuter un accord avec la Colombie." Veuillez agréer l'expression de nos salutations distinguées. VOTRE NOM
Source