Communiqué :
Urgent :
Association Colombienne des Étudiants Universitaires - ACEU - - Secretaria de Derechos Humanos Asociación Colombiana de Estudiantes Universitarios ACEU derechoshumanos@aceucolombia.org www.aceucolombia.org "La solidaridad es la ternura de los pueblos"
Montage contre l'Association colombienne des étudiants universitaires - ACEU - qui prétend l'impliquer avec des organisations et des actions illégales.
Une preuve de plus de la persécution à laquelle nous sommes soumis en Colombie, les forces obscures prétendent entacher le nom de l'Association colombienne des étudiants universitaires (ACEU) et de quelques-uns de ses dirigeants en les liant avec des actions et des organisations illégales. À 17h24, le premier juin 2007, arriva au courriel institutionnel du Comité exécutif National de l'ACEU (ejecutivo@aceucolombia.org) un courriel qui, signalant avec des noms propres, ceux de Diego Marin et Alejandro Vega, dirigeants reconnus de l'ACEU. Ce courriel parlait de supposées manipulation et trafic d'explosifs qui auraient étés envoyés depuis la région du Cauca, vers la ville de Cali laissant entrevoir la responsabilité de l'ACEU et quelques-uns de ses membres dans ce type d'activités. Dans la même lignée, ce courriel parle du transport de « marchandise » depuis la Norvège, lieu qui fut visité récemment par les deux dirigeants de l'ACEU mentionnés plus haut. De la même façon, un document était en pièce-jointe avec la supposée information d'une organisation guérillera qui serait donnée dans le forum Les étudiants face au conflit social et armé, évènement convoqué par l'ACEU du 7 au 9 juin, dans la ville de Bogota, Colombie. Il ne s'agit point d'une coïncidence que ce courriel apparaisse juste après que l'ACEU dénonce les graves faits de répression successifs dans l'Université du Cauca qui ont mené à la détention d'Alejandro Varga. Par cette détention, on essaya de judiciariser Alejandro et quinze autres activistes universitaires pour le « délit » de rébellion, terrorisme et concert pour commettre des délits, entre autres charges, basées dans une supposition de port d'explosifs. Cette situation de harcèlement et de persécution contre l'ACEU n'est pas nouvelle et en particulier à l'Université du Cauca, qui compte déjà une histoire de plus d'une année de terrorisme et de sabotage électronique, menaces qui ont laissé sur leur passage le déplacement forcé de Diego Marin en 2005 et d'Andrés Vidal en 2006, et qu'aujourd'hui tient sur des mesures de protection par le ministère de l'intérieur Alejandro Vega, lequel est actuellement le représentant des étudiantes et étudiants au conseil académique de l'Université du Cauca. Pendant ses neuf ans d'existence, l'Association colombienne des étudiants universitaires (ACEU) a été la cible de toutes sortes de persécutions ayant couté la vie à plusieurs de ses dirigeants, déplacé plusieurs dizaines de militants et privé de liberté quelques-uns de ses membres, desquels deux sont encore aujourd'hui emprisonnés sans motif valable. Dans les deux derniers mois d'intense contestation, plusieurs de ses dirigeants ont étés incarcérés et menacés à mort, ainsi que plusieurs d'entre eux furent soumis à des filatures permanentes et harcèlement de la part de la force publique et d'inconnus. Ce fait s'additionne à la longue liste de persécution et de répression, contre une organisation transparente, reconnue pour sa trajectoire nationale et internationale laquelle compte en son sein la reconnaissance innombrable d'organisations défenderesses des droits humains à travers le monde et la solidarité de plusieurs organisations étudiantes, en Amérique Latine, au Québec et en Europe. Pour cela et d'autres motifs, les deux dirigeants mentionnés plus tôt de l'ACEU ont voyagé durant le dernier mois de février en Norvège, où l'ACEU compte avec la reconnaissance d'organisations non-gouvernementales, sociales et du gouvernement du dit pays car l'ACEU fut récipiendaire d'un premier prix de paix, lequel a été octroyé par des étudiants et académiciens Norvégiens, précisément pour défendre les droits étudiants dans des conditions difficiles d'insécurité et de violation des droits humains. Cette visite permit aussi de parcourir d,autres pays d'Europe où ces dirigeants de l'ACEU purent dénoncer la persécution et la répression à laquelle est soumise le mouvement étudiant colombien. Le Forum auquel fait référence l'infâme courriel est précisément l'évènement où, chaque deux ans, des centaines d'universitaires débattent sur l'impact du conflit social et armé dans les universités et où se façonnent des stratégies pour collaborer dans la construction de la paix pour la Colombie depuis l'académique. En cette occasion ledit forum comptera sur la participation d'au moins 8 délégations internationales d'Amérique et d'Europe et sont invités officiellement les gouvernements de France et de Norvège. Tant l'action internationale de l'ACEU se développe en visite comme la récente visite en Europe, avec son leadership dans l'actuelle conjoncture de lutte étudiante contre la privatisation de l'éducation comme la dénonciation permanente de la crise des droits humains dans l?université, ce rôle important devient incommodant pour le gouvernement et les forces obscures, les escadrons de la mort, qui prétendent faire taire la démocratie par le biais de la persécution en réprimant, emprisonnant et tuant la vérité et tous ceux qui croient en elle et veulent la diffuser. Nous rendons responsable l'État colombien pour la sécurité et l'intégrité physique de DIEGO MARIN, secrétaire national d'organisation de l'Association colombienne des étudiants universitaires (ACEU) ainsi que d'ALEJANDRO VEGA, représentant des étudiants au conseil académique de l'Université del Cauca. De la même manière, nous rendons responsable l'État colombien pour les conséquences possibles que ce type de signalement peut apporter à l'ACEU, comme organisation ainsi que pour tous ses membres et tous ses dirigeants. Nous en appelons à toutes les organisations non-gouvernementales, sociales, syndicales et à tous ceux qui connaissent les principes de l'ACEU et de ses dirigeants à se prononcer contre ce fait infâme, à s'adresser par écrit aux ambassades, consulats, ainsi qu'à toutes les instances du gouvernement colombien, à faire entendre les mêmes exigences et à responsabilise l'État colombien, son gouvernement et ses institutions à propos de cette action systématique de persécution peut entrainer pour l'ACEU et ses dirigeants. Dans un contexte de la plus dure lutte et actions de mobilisation des dernières décennies, ce type de montage prétend faire taire la voix d'une des organisations les plus importantes des étudiants et étudiantes dans tout le pays et justifier l'agression contre un noyau important d'activistes et combattants sociaux. Cependant, ceux qui sont intéressés à nous porter de durs coups savent que nous ne les craignons pas et que nos rêves cristallins de liberté et de démocratie ne seront jamais souillés par leurs obscurs et mesquins intérêts de misère et décès.Association Colombienne des Étudiants Universitaires - ACEU - - Secretaria de Derechos Humanos Asociación Colombiana de Estudiantes Universitarios ACEU derechoshumanos@aceucolombia.org www.aceucolombia.org "La solidaridad es la ternura de los pueblos"