Aujourd'hui, jeudi 30 mai, des militantes du Réseau de solidarité contre l'injustice minière sont entrées dans la salle Kensington de l'hôtel King Edward à Toronto, où se tenait l'assemblée annuelle des actionnaires de Pacific Rubiales, en distribuant des copies du communiqué de presse du Syndicat pétrolier de l’USO et en annonçant le dépôt d'une poursuite judiciaire pour violations du droit d'association.
Une des activistes a pu prendre la parole et demander la position officielle de la compagnie face au droit d'association. Les dirigeants de la compagnie ont affirmé que les allégations de l'USO étaient fausses et qu’ils n’avaient pas renvoyé les 3000 employés comme on le leur reproche, laissant du même coup savoir qu'ils connaissaient le contenu de la poursuite, bien qu’ils n’en aient pas fait mention aux actionnaires. Ils ont ajouté que 57% de leurs travailleurs étaient affiliés à l’UTEN, décrivant l'USO comme un syndicat violent dont les membres auraient attaqué leurs employés.
Interrogés sur le débat de la commission cinq du Sénat et l'opposition grandissante au renouvellement de leur contrat d'exploitation des champs pétroliers les plus productifs -Quifa et Rubiales-, ils ont minimisé l'impact d'une éventuelle perte, affirmant que ces champs ne représenteraient que 5 % de leurs réserves totales en 2016, alors qu'ils viennent de déposer une demande de renouvellement des contrats de Quifa et RUbiales pour 25 ans.
Pendant le déroulement de l'assemblée, d'autres activistes étaient présents avec des pancartes, devant l'entrée de l'hôtel.