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20/11/2011

L'entreprise canadienne Petrominerales ne fait preuve d'aucune volonté pour offrir une solution aux solicitudes des travailleurs et des communautés de Barranca de Upia (département du Meta). Bien au contraire, à l'instar de la Pacific Rubiales à Puerto Gaitán, la Petrominerales tente de diviser la population et les travailleurs en organisant des négociations secrètes et en ne reconnaissant pas les représentants délégués par les travailleurs. La Petrominerales tente en effet par tous les moyens de chasser la USO de la table des négociations. 

La réunion du 16 novembre à Villanueva Casanare offre un exemple éloquent de cette stratégie. Le vice-président de Petrominerales, Dr. Rubén Cano s'est réunie avec un groupe de personnes de Barranca de Upia en l'absence des représentants élus par les travailleurs et les communautés locales. Lors de cette réunion informelle, la pétrolière canadienne souhaitait que soient accepter ses propositions, elle offrait des augmentations de salairs et des bonus, des offres dont la valeur est jugée complètement innacceptable par les négociateurs officiels.

Nous rejettons cette conduite irrespectueuse qui non seulement empire la situation sociale dans la région mais reflète également la double morale avec laquelle agissent les représentants de la multinationale Petrominerales en Colombie. Malheureusement, le gouvernement colombien persiste à tolérer de telles entorses aux droits de négociation, d'association et de libertés syndicales dans notre pays.


Traduction partielle et libre du PASC

Auteur.trice
USO