PRE.cjk { font-family: "Droid Sans Fallback",monospace; }PRE.ctl { font-family: "FreeSans",monospace; }P { margin-bottom: 0.21cm; }A:link { Signer au bas
Communiqué public à la communauté nationale et internationale écologiste et de défense des droits humains du monde
Nous dénonçons le meurtre de Daniel April, défenseur de l'environnement, de l'eau, du territoire, des droits humains, des victimes, un leader paysan exceptionnel du département du Casanare.
Nous dénonçons le meurtre lâche du défenseur des droits humains, un leader communautaire, écologiste, défenseur infatigable de la vie, l'eau, la terre .
LES FAITS
Ils sont arrivés à 6:40 heure p.m. le 13 novembre, à la hauteur de l'endroit connu comme La Virgen dans sa municipalité natale de la Trinité (Casanare), plus exactement dans la chaise d'une boulangerie où ils sont venus et ont tiré sur lui. À ce qu'il semble, c'est trois impacts de balles qui ont enlevé sa vie.
Un leader paysan, un habitant de la plaine, vaillant et noble, a été retiré du chemin des intérêts des multinationales du pétrole, des voleurs de la terre qu'il dénonçait, comme celui des corrompus de l'État qu'il a pointé du doigt sans réserves.
UNE HISTOIRE DE PERSÉCUTION, DE LEADERSHIP ET D'ENGAGEMENT :
Daniel Abril a souffert de persécutions constantes : une tentative de disparition forcée par la police face à laquelle il a survécu grâce à l'intervention du Comité Civique par les Droits de l'homme du Meta. Il a également été judicialisé injustement.
Il a participé à toutes les manifestations contre les pétrolières, en s'attaquant et en dénonçant les graves impacts de celles-ci dans la région.
En 2014, il a activement participé aux audiences publiques de droits humains et de l'environnement à Trinidad, convoquées par le représentant de la Chambre de l'époque Iván Cepeda Châtrer.
Il a avancé avec les institutions de droits humains des dénonciations contre Corporinoquía, pour son inefficacité et sa complaisance avec les multinationales pétrolières qui en finissent avec l'eau du Casanare, sa directrice Martha Plazas, à qui il a montré des preuves et il a dénoncé les autorités pour des violations aux droits humains. Il était le référant des victimes dans la municipalité et dans le département.
Il y a deux mois, il eu un incident avec la redoutable Brigade XVI de l'Armée nationale qui siège dans la ville de Yopal.
Il faisait parti de plates-formes comme la Voix de la Terre (Voz de la Tierra), le Mouvement National de Victimes de Crimes d'État (Movimiento Nacional de Víctimas de Crímenes de Estado), du Congrès des Peuples (Congreso de los Pueblos), du Comité Civique pour les Droits Humains du Meta et il travaillait en commun avec la Corporation COSPACC et avec la Corporation de la congrégation NPB pour la défense de l'écologie et des droits humains.
En ce moment de douleur, notre accompagnement est sincère à sa mère et à son père, à ses sœurs et ses frères et à son fils de 12 ans.
NOUS SOLICITONS
Que le ministère public général de la nation (Fiscalía General de la Nación) enquête immédiatement sur le mobiles et responsables de ce meurtre.
Que le ministère de l'intérieur ( Ministerio del Interior) assure son devoir de protéger les écologistes, les dirigeant.e.s et les défenseur.se.s de droits humains dans le département du Casanare, du Sommett Agraire, Paysan, Ethnique et Populaire (Cumbre Agraria y Campesina, Étnica y Popular).
Que le gouverneur du département réalise un conseil de sécurité avec la présence de délégué.e.s d'organisations sociales pour établir le contexte dans lequel les faits ont été commis.
Que les organismes multilatéraux ONU, OEA, UEU fassent un suivi des dénonciations réalisées par ou dans lesquelles avait participé Daniel Abril avec des organisations sociales, afin que le gouvernement national offre des garanties pour les écologistes et les défenseur.se.s de droits humains.
Que la Défense nationale du Peuple (Defensoria nacional del Pueblo) réalise une alerte le plus tôt possible et exige au gouvernement national la protection des écologistes et des défenseur.e.s de droits humains.
Que les organisations sociales écologistes et de droits humains du monde exigent au gouvernement national la protection de la communauté des droits humains et écologistes en Colombie.