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14 février : Journée internationale des travailleuses et travailleurs des fleurs

« Nous sommes plus importantEs que des milliers de fleurs réunies »

Afin de souligner la Saint-Valentin avec un autre regard, le Comité pour les droits humains en Amérique latine (CDHAL) s’allie pour la deuxième année consécutive à l’organisme colombien Corporación Cactus et aux centaines de milliers de travailleuses et travailleurs de la floriculture oeuvrant dans des conditions de travail difficiles afin de célébrer la Journée Internationale des travailleuses et travailleurs des fleurs ce 14 février.

Le 14 février est la journée où sont vendues le plus de fleurs dans le monde; toutefois, pendant que les amoureux se délectent de cette beauté naturelle, les travailleuses et travailleurs de la floriculture d’exportation réalisent des journées de travail allant jusqu'à 20 heures, leurs droits sont bafoués et leur santé tout comme l'environnement sont mis en sérieux danger.

Exprimez votre solidarité avec les travailleuses et travailleurs colombienNEs des fleurs!

Cette année les travailleurs et travailleuses de la Colombie nous ont demandé de les appuyer en participant à une campagne de pression dirigée vers le ministère de la Protection sociale de la Colombie et les propriétaires de serres de fleurs d'exportation afin qu'ils assurent la protection des droits des travailleuses et travailleurs des fleurs :

- En respectant le droit à la libre association en cessant toutes mesures dissuasives contre l’organisation syndicale autonome et indépendante en Colombie.

- En évitant la sous-traitance, soit en contractualisant directement avec les travailleuses et travailleurs et en interdisant les coopératives de placement (Cooperativas de Trabajo Asociado, CTA).

Aucune certification sociale ou écologique ne peut garantir de bonnes conditions de travail ou le respect de l'environnement si les travailleuses et travailleurs, ne disposant pas de contrats de travail ou d'un syndicat autonome, se retrouvent museler dans la défense de leurs droits sous peine d'être congédiéEs.

Le Comité pour les droits humains en Amérique latine se joint à Corporación Cactus et aux milliers de travailleuses et travailleurs des fleurs de la Colombie, de l'Équateur et du Kenya et vous invite à célébrer la Journée internationale des travailleuses et travailleurs des fleurs en nous aidant à recueillir des milliers de signatures d'ici le 14 février par la diffusion et le transfert électronique de ce communiqué.

Quoi faire pour être solidaire? Cliquez ici pour des idées!

Signez la pétition!
Cliquez ici

Joignez-vous à nous le 14 février lorsqu'une délégation ira remettre la pétition au Consulat de la Colombie à l'intention de son Ministère de la Protection Sociale.

Rendez-vous le jeudi 14 février

à 12 h 00

face au consulat de la Colombie

1010, rue Sherbrooke Ouest (métro Peel)

Lire davantage!
Cliquez ici pour lire l'article complet

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- Production pour l'exportation de fleurs coupées: source de danger pour l'environnement

« c'est que la floriculture est en grande partie responsable du déplacement [des] cultures parce que là où il y avait avant ces aliments, aujourd'hui il y a des fleurs ... l'usage intensif de produits chimiques dans la floriculture a endommagé la terre et il sera difficile qu'après la culture des fleurs, on puisse replanter des aliments. »

- Des conditions de travail difficiles

« Les travailleurs de fleurs ne sont pas valorisés comme travailleur, ni comme rien du tout... Nous sentons de la peur en pensant à nos enfants, à nos conjoints, parce qu'il est possible de mourir et de les laisser là, mais de tout façon, nous devons continuer à aller de l'avant, peu importe ce qui se passe. »

- Les droits humains ne sont pas des barrières commerciales à éliminer!

« Les exportateurs de fleurs, multinationales ou propriétaires indépendants, vantent leurs avantages comparatifs sur le marché : une main d'oeuvre abondante et bon marché, peu ou pas de conditions de travail minimales à respecter, peu ou pas de règles environnementales, peu ou pas de syndicats indépendants, pas de taxes municipales ou d’impôt national. C'est ce qui permet à tous les petits consommateurs des pays riches de s'exclamer de joie lorsqu'ils voient le prix de la douzaine de rose baisser de moitié. »

Cliquez ici pour lire le premier communiqué de presse émis par l'organisation Corporación Cactus de Bogotá, Colombie.

Visitez régulièrement notre site web www.ccdhal.org pour plus d'information sur la campagne!

- Pour tout renseignement supplémentaire :

Sarah Charland-Faucher

Responsable de la campagne du 14 février

Comité pour les droits humains en Amérique latine
et auteure du documentaire à venir « À fleur de peau, un bouquet de la Colombie »

t. : 514.966.8421

campagne@ccdhal.com