Les 24 et 25 avril 2018, étudiantes et étudiants reprennent les rues.

C'est ce qu'a conclu la rencontre nationale de l'éducation supérieur où 1500 étudiantEs ont défini un plan d'action pour la défense de l'éducation.

En plus de revendications historiques comme la gratuité scolaire, l'accessibilité et la compensation du sous-financement chronique s'ajoutent une lutte pour la défense de l'autonomie universitaire et contre les programmes de privatisation.

Le maire de Bogotá a décidé de remettre en doute le principe historique de l'autonomie universitaire interdisant entre autres l'entrée de la police sans autorisation du rectorat.

Les étudiantEs en ont aussi contre le programme "Être bon c'est payant" un financement basé sur le mérite qui bénéficie essentiellement à l'université privée, mais aussi contre une version colombienne du concept de prêts et bourse.

Il s'agit d'un renouveau du mouvement étudiant après de dures années de répression. Ce mouvement compte s'unir dans cette lutte avec certains secteurs de l'enseignement et convoque pour septembre une rencontre nationale pour la défense de l'éducation supérieure.

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