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20/03/2009
Bogota, 20 mars 2009

Accusations publiques et menaces contre la Comision de Justicia y Paz De nouveaux montages judiciaires se préparent…

RÉSUMÉ Par le biais d'articles de presse, de menaces paramilitaires et de déclarations du Vice-Président de la République, on est en train de créer une ambiance qui justifiera de nouvelles attaques contre des membres de la Comision de Justicia y Paz. FAITS Jeudi le 5 mars au matin, dans le cadre d’une entrevue à la W radio, le Vice-Président de la République de Colombie, FRANCISCO SANTOS, a pointé du doigt des membres de la société civile colombienne reconnus, parmi lesquels le défenseur de droits huamisnde la Comision de Justicia y Paz DANILO RUEDA, les accusant de faire campagne contre le Président ALVARO URIBE dans différents le cadre de conférences aux Etats-Unis Le samedi 7 mars, le journaliste Raúl E. Tamayo Gaviria a publié un article intitulé “Defensores de Indígenas” dans le journal El Colombiano où il tente de délégitimer la récente « Consultation des Peuples » qui fut réalisée au Jiguamiando lors de laquelle les autochtones, afro-descendants et métisses se sont prononcés démocratiquement et unanimement contre le projet d’exploitation minière Mande Norte de la compagnie Muriel Mining. Des observateurs internationaux et des organisations de défense de droits humains colombiennes, telle que la Comision de Justicia y Paz y ont participé en tant que témoins et garants du processus. L’article pubilé dans le journal El Colombiano affirmait sans fondement que les communautés autochtones du Jiguamiando au Bajo Atrato étaient « contentes de la présence de la compagnie internationale (Muriel Mining) et que ce n’est que lorsque sont arrivés les ennemis du processus comme le sont les ONG Justicia y Paz et Brigade de Paix Internationale (PBI) afin de promouvoir l’exode des autochtones pour les faire se confronter à ceux qui sont vra8ment de la région et qui avient acceptés les travaux miniers de la Muriel Mining Corp.(…) » Raúl E. Tamayo Gaviria termine son article en formulant une séri de questions qui laissent clairement entendre que selon lui la Comisión de Justicia y Paz et Peace Brigades International travaillent de concert avec la guérilla des FARC. Toutes ces accusations coincident malheureusement avec les déclarations hors contexte et sans fondements réalisées par le Vice-president FRANCISCO SANTOS au sujet des promoteurs de la paix et des droits humains qui se trouvaient aux Etats-Unis, parmi lesquels se trouvaient un membre de la Comision de Justicia y Paz. Ceux-ci étaient alors en tournée afin de partager les initiatives des victimes et expériences de la société civile face au conflit armé, aux droits humains et aux territoires. Ces accusations publiques prononcées par de hauts fonctionnaires du gouvernement laissent présager la possibilité de nouveaux montages judiciaires à l’encontre de membres de Justicia y Paz. Elles démontrent la peur qu’a l’État colombien de la vérité et des réclamation de justice de milliers de victimes de l’expropriation violente de leurs terres par les opérations militaires et paramilitaires ou la peur à ce que les droits des victimes puissent êtres un jour restitués pleinement. (…) Comisión Intereclesial de Justicia y Paz
Pour lire le document complet en espagnol :
Señalamientos contra Justicia y Paz marzo2009
Modèle de lettre en espagnol à envoyer aux autorités :
Modelo de Carta Accion Urgente
Contacts Autorités colombiennes : Contacts Autorités colombiennes