L’Union Syndicale Ouvrière – USO – dénonce la détention aujourd’hui des camarades Campo Elias Ortiz et Jose Dilio Naranjo, travailleurs et dirigeants syndicaux du département du Meta. Ils ont été privés de leur liberté pour leur participation aux mobilisations ouvrières de 2011 et 2012 dans la municipalité de Puerto Gaitán, travaillant alors pour des entreprises sous-traitantes de la multinationale Pacific Rubiales.
Le 2 novembre 2013 à Villavivencio a été arrêté notre compagnon Dario Cardenas, vice-président de l'USO-META (Union syndicale ouvrière - Meta). Le mandat d'arrêt émis par la Cour supérieure de Villavivencio l'accuse d'entrave à la circulation sur la voie publique, d'incendie criminel et de destruction de la propriété.
Le 2 novembre 2013 à Villavivencio a été arrêté notre compagnon Dario Cardenas, vice-président de l'USO-META (Union syndicale ouvrière - Meta). Le mandat d'arrêt émis par la Cour supérieure de Villavivencio l'accuse d'entrave à la circulation sur la voie publique, d'incendie criminel et de destruction de la propriété.
En Colombie, des milliers d’hommes et de femmes sont condamnés pour « délit de rébellion » -inscrit dans le code pénal - et aussi condamnés en vertu de son extension plus arbitraire, le crime de « terrorisme » [1], une catégorie qui englobe tout ce qui peut gêner l’État colombien et le grand capital d’un pays spolié qui tente d’étouffer le mécontentement social par l’extermination et l’incarcération.
Depuis mai 2012, un groupe de femmes, proches de prisonniers et prisonnières politiques, ont lancé la campagne «les prisons mises à nues», attirant l’attention sur la situation dans les prisons colombiennes, via des manifestations nues.
Le leader commnautaire et président du “Polo democrático del municipio de Curumaní”, JHONEL CARDENAS CASTRILLO fut victime d’un attentat le 7 september dernier à 18h30, alors qu’il se trouvait chez lui. Un homme armé a fait irruption à son domicile et a tiré dans sa direction, sans que les balles n’atteignent toutefois Mr Cardenas. Celui-ci a pu désarmer l’attaquant qui a alors quitté les lieux et fui sur une moto conduite par un complice.
La Fondation comité de solidarité avec les prisonniers et prisonnières politiques – FCSPP - dénonce publiquement auprès des organismes internationaux de droits humains, organisations de défense de droits humains et au public en général que dans les trois dernières semaine du mois d'août 2012 notre Fondation a été victime d'attaques cybernétiques et de vol d'information.
La prison colombienne se caractérise par des violations généralisées et systématiques des droits humains, reflétée dans l'entassement des prisonniers, le manque flagrant d'espaces de travail, d'étude et de loisirs, l'absence d'attention médicale adéquate, le traitement hostile de certains gardes et des directeurs des prisons envers les détenus, plus spécialement envers ceux qui exigent la garantie de leurs droits.