Depuis le 13 mai, nos organisations reçoivent des récits terrifiants et hautement sensibles d’abus de pouvoir qui portent lourdement atteinte aux droits de l’Homme et à notre conscience collective de l’Humanité. Ces pratiques historiquement abusives et excessives de la part des forces de l’ordre mettent en lumière les positions d’une élite despotique qui n’est plus en capacité de contenir le trop plein du peuple et qui ose appeler les jeunes manifestants des “ vandales terroristes ”. Les faisant devenir des victimes sous des plans criminels.
Depuis le 7 décembre dernier, des membres de l'Armée nationale ont établit un campement non loin de la Zone Humanitaire de la communauté de Nueva Esperanza.
Des habitants de Puerto Lleras, dans le territoire collectif de Jiguamiandó, département du Chocó, dénoncent des menaces et des incursions paramilitaires près de la zone humanitaire de Pueblo Nuevo, mettant en danger toute sa population.
Durant la journée, des paramilitaires sont venus haceler les habitants de la Zone Humanitaire du Conseil Communautaire de Camélias, Curvarado. Parmis les paramilitaires "perro negro" et "el perro" étaient présents. Des personnes armées habillées en civil se mobilisent depuis une semaine dans le port de Brisas, Curvarado malgré la présence permanente des forces publiques.
Durant cinq heures, des paramilitaires sont restés à l’intérieur de la Zone de biodiversité Santa Rosa de El Limon, intimidant et assiégeant la population. L’incident s’est produit le 24 mai, à partir de onze heures du matin.
Encore aujourd'hui, le défenseur de droits humains, Alberto Franco a été suivi dans le quartier La Soledad entre 7:50 et 8:20 a.m. Le sacerdoce s'est fait suivre par deux hommes se déplaçant sur une moto noire avec la matricule ANR 76.
Il y a quelques instants a été révélée la liste que détient un groupe paramilitaire, celle-ci comprend les noms de 6 membres du Conseil Communautaire du Curvaradó afin de les assassiner.
“Fille de pute tes heures sont comptées! Arrête de te fouttre le nez là où tu devrais pas, tu sens déja le formol" : ceci est la dernière menace reçue par la leader paysanne, représentante de la Zone de Réserve Paysanne (ZRC) de la Perla Amazónica, Jani Rita Silva. Les messages de menace ont été envoyé du numéro de cellulaire 3142881557
« À peine le processus de restitution des terres va commencer et les paramilitaires vont commencer à exécuter les assassinats », voici le message reçu le 12 mars par des habitants du Jiguamiando. Un homme armé protégeant les intérêts de l'entrepreneur Dario Montoya a exprimé à des membres du conseil communautaire que les terres seraient remises mais que cela leur coûterait des morts.