Projet Accompagnement Solidarité Colombie

Campagnes du PASC

Agrocarburants

Le PASC a lancé en 2004 sa campagne contre les agrocarburants en solidarité avec les communautés accompagnées dans le Bajo Atrato, Choco.

Agrocarburants.* Le mot est à la mode, ou plutôt sa contrepartie idéologique le « biodiésel » qui évoque des valeurs écologiques liés à un  développement durable. Rien n'est pourtant plus loin de la réalité. D'un point de vue écologique, les agrocarburants produisent d'avantage de gaz à effets de serre que les combustibles fossiles en plus d'être développés par une agroindustrie qui privilégie les monocultures intensives, grandes consommatrices de produits chimiques et cause d'appauvrissement des sols, voire souvent de déforestation et de désertification.

Solidarité avec les prisonnières et prisonniers politiques

 En Colombie, le PASC accompagne le Comité de solidarité avec les prisonniers et prisonnières politiques. Il participe et diffuse les informations de la campagne Au-delà des murs de la campagne contre l'extradition (442)et celle pour la fermeture de la prison de Valledupar. Le PASC se solidarise également avec différente campagne de solidarité avec des prisonnier-ère-s politiques d'Amérique du Nord.

 Il y a actuellement un peu plus de 102 000 détenu-e-s en Colombie. Seulement 22 000 de celles et ceux-ci ont été condamné-e-s, les autres sont soumis-e-s à un processus d’enquête et peuvent attendre jusqu’à 36 mois avant d’être juger. De ce nombre, entre 7500 et 9500 détenu-e-s sont considéré-e-s comme « prisonniers politiques » en Colombie.
 

Trous de mémoire

Des trous, du pétrole, des mines, l'avenir est dans les trous. Creusons-nous la mémoire, place au jeu !

Trous de mémoire est un projet de théâtre-forum sur l'extractivisme. Extract-ti-vice, de quoi parle-t-on ? Il s'agit de l'extraction intensive des ressources naturelles, du pétrole, des minerais, du gaz… qui seront vendus sur les marchés, habituellement internationaux.Un sujet d'économie, mais ces ressources se trouvent sur des territoires abritant des êtres vivants. Présents à travers l'histoire du Québec et à l'échelle internationale, les grands projets extractivistes ne cessent de se multiplier à l'heure actuelle, suivant la cote des marchés. Questionnements, réactions, prises de position, la question fait parler. Et justement, le projet Trous de mémoire souhaite vous entendre.

Notre solidarité un territoire à décoloniser

Lorsque nous clamons notre solidarité avec les peuples du Sud, que nous exigeons pour eux (ou avec eux ?) des droits et du développement, nous lançons cet appel depuis nos écoles, notre confort, notre sécurité. Avant nous, d’autres bonnes intentions ont été formulées à l’égard des “ peuples étrangers ” pour leur apporter les bienfaits de notre civilisation. Il y a 500 ans, l’Occident prétendait exporter ses valeurs hors de ses frontières, l’entreprise s’est soldée par le génocide et l’esclavage de millions d’êtres humains. Ces cicatrices divisent aujourd’hui le monde (...)Nous tissons des liens avec les perdant-e-s de cette histoire et puisque nous voyons en eux et elles nos égaux, nous refusons de croire en la fatalité de leur pauvreté, de leurs violences, de leur “ retard ” : nous accusons un système qui érige son pouvoir en les écrasant. Pourtant, nous sommes confortablement installé-e-s au centre de sa victoire, jouissant des privilèges du peuple conquérant. Voir :http://decolo.pasc.ca/

Profiteurs canadiens de la guerre

Nous unissons nos voix aux organisations sociales colombiennes et aux communautés en résistance pour clamer haut et fort : « le conflit en Colombie relève d'une guerre impérialiste » financée et alimentée par les intérêts économiques du Nord. « Notre » agence de développement international s'y implique pour modifier les cadres législatifs en faveur des entreprises étrangères, « notre » gouvernement conservateur signe un accord de libre-échange pour dorer l'image d'un État paramilitaire et le couvrir du sceau démocratique, « nos » entreprises (minières et pétrolières en premier lieu) y  revendiquent la « sécurité de leurs investissements » qui se traduit par des brigades militaires chargées de la protection des mines et des oléoducs, des troupes paramilitaires qui « nettoient » le territoires (massacres et déplacements forcés) , des tueurs à gage qui éliminent les organisations syndicales, etc, « notre » production agricole y est écoulée à bas prix détruisant l'économie paysanne, etc, etc, malheureusement la liste s'allonge.