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23/04/2007
Luz Perly Cordoba, ex-prisonnière politique détenue sous l'accusation de rébellion alors qu'elle était présidente de l'Association paysanne d'Arauca (Asociacion Campesina de Arauca) et responsable de la section des droits humains de la Fédération nationale syndical Unitaria Agropecuaria (FENSUAGRO-CUT) témoigne ainsi de son séjour en prison :  title= « Dans le patio où nous étions, celui des prisonnières politiques, il y avait 112 femmes alors que cet espace a été conçu pour 30 détenues. Ils isolent les prisonnières politiques dans des patios d'extrème sécurité pour ne pas qu'elles aient de contact avec les autres détenues. Les visites sont restreintes au minimum tout comme l'est l'alimentation. Nous n'avons non plus pas les mèmes possibilités d'attention médicale. Par exemple, il y a eu le cas d'une camarade morte dans ce patio par faute d'attention médicale, ce qui arrive dans toutes les prisons. Il y a également des cas rapportés par des camarades qui, sans le sous pour payer un avocat, doivent se charger seul de leur défense légal. Lorsque des gens viennent nous visiter, ils sont ensuite l'objet de surveillance. Le fils d'une camarade fût assassiné après avoir visité sa mère. Dans certains établissments, les prisonniers politiques n'ont pas le droit de lire. Nous sommes toujours transférées d'une prison à l'autre, ce qui rend souvent les visites impossibles. »  title= Grâce au travail de ses compagnons et à la solidarité internationale, Luz Perly fût libérée en avril 2005, mais elle a du quitter le pays pour se protéger des menaces de mort proférées par des paramilitaires. (Pour en connaìtre plus sur la lutte de Luz Perly et la situation en Arauca, consultez la page web de l'Associacion campesina d'Arauca, http://www.prensarural.org/aca/perly.htm) -
Auteur.trice
PASC