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23/07/2012

 

Aujourd'hui, les familles du conseil communautaire de Cano Manso, territoire collectif du Curvarado, ont initié la récupération de terres. Cette action se fait dans le but de procéder à l'agrandissement de la Zone Humanitaire en récupérant des terres qui appartiennent aux communautés, mais dont elles ont été dépossédées en 1996.

Quelques jours auparavant, les communautés ont informé de leur décision le Gouvernement National, les Nations Unies et certaines ambassades de Bogota.

Les principaux bénéficiaires des opérations violentes de groupes paramilitaires et de la brigade 17 en 1996 sont entre autre le colonel Luis Felipe Molano et son neveux Hugo Fenel Bernal Molano, présentement extradé pour son procès aux États-Unis pour blanchiment d'argent et trafic de cocaïne.

Malgré les actes de la Cour Constitutionnelle les occupants de mauvaise foi sont allé de l'avant avec l'élevage extensif sur le territoire. Les membres des Conseils Communautaires ont premièrement demandé leur retrait conformément à l'obligation de la court ordonnant l'éviction de Molano. Ces derniers ont affirmé attendre un transport pour sortir leurs effets personnels. Toutefois, lors de l'arrivée du véhicule, Homero, l'administrateur du territoire a menacé les membres du conseil communautaire en disant :  « Si vous entrez, nous répondrons ».

Parallèlement, un officier de la brigade 17 a affirmé qu'à Cano Manso se préparait une action de séquestration. La police de Uraba a affirmé que l'action était illégale et que le fiscal se chargerait de la judiciarisation.

Pendant ce temps, trois des occupants de mauvaise foi distribuaient des boissons aux militaires et policiers présents.

Le Ministère de l'intérieur a mentionné que la police procéderait à une inspection de la maison des occupants de mauvaise foi et que le fiscal agirait afin de rendre effective l'ordre d'éviction.

Après plusieurs heures d'attente, le colonel Mejia de la police de Urada a informé les membres du conseil communautaire que la commission fiscale n'arriverait pas a temps pour effectuer l'éviction.

L'agrandissement de la Zone Humanitaire se fait présentement avec une délégation de Action Permanente pour la Paix, 11 citoyen.nes des États-Unis, PBI et des membres nationaux et internationaux de la Commission de Justice et Paix.

 

 

 

 

Auteur.trice
Justicia y Paz