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13/02/2007
Pendant que l’actuelle politique publique en Colombie stimule l’ensemencement de palme, détruisant la biodiversité comme au Pacifique et au Bajo Atrato, au niveau mondial, les scientifiques et les regroupements écologistes questionnent les effets positifs de la culture de la palme et de sa conversion en biocombustibles. La déforestation, la désertification, la modification structurelle de systèmes de vie naturelle et des peuples originaires ou paysans, nécessaires et indispensables, pour la culture extensive de la palme qui donnera du biocombustible, et la préservation de la vie de la planète ne sont pas équilibrés et justes avec les propositions “altruistes” qu’on prétend défendre. Ce fut constaté dans les cas de la Malaisie et de l’Indonésie. Ce qui s’observe en Équateur et en Colombie, c’est que les coûteux dommages environnementaux, causés par les plantations de palme, qui ne diminuent pas les émissions de gaz carbonique et n’arrivent pas à équilibrer les effets des destructions environnementalles. Dans les plantations de palme semées illégalement dans le Curvaradó, en plus des Crimes écologiques, il faut compter la destruction de vies humaines et le risque d’extinction des peuples afrocolombiens par la persécution systématique par des Crimes contre l’Humanité et la légalisation de l’appropriation de terres collectives des communautés noires par les structures paramilitaires tolérées et institutionalisées. C’est possible que les argument écologiques et environnementaux, qui affecteront les intérêts économiques et les projets pécuniers concernant les biocombustibles des entreprises privées pétrolières et énergétiques des États-Unis, du Canada et d’Europe, appellent à la raison devant la constatation du réchauffement global. Également, les questionnements sur les biocombustibles de palme qui seraient écologiquement, et dans le fond économiquement insoutenable, dans la logique du marché mondial, pourraient faire que les structures paramilitaires et l’État colombien (qui a donné son accord et l’impunité, et qui a stimulé le marché de la palme dans le Curvaradó et le Catatumbo) trouvent une raison économique, plutôt qu’humanitaire ou de préservation d’une planète qui leur importe peu, pour restituer la terre à ses propriétaires légitimes.

Bogotá, D.C. 5 février 2007 COMISION INTERECLESIAL DE JUSTICIA Y PAZ


Articles joints en espagnol et en anglais

"Scientists are taking 2nd look at biofuels" By Elisabeth Rosenthal, International Herald Tribune, Wednesday, January 31, 2007 Scientists are taking 2nd look at biofuels
"La Palma africana: un proyecto mundial, social y ecológicamente destructor", François Houtart, Ecoportal.net La Palma africana
"La insostenibilidad de los monocultivos agro-industriales como la palma de aceite"; Tom Kuchar, Ecologistas en Acción La insostenibilidad de los monocultivos agro-industriales
Agronegocios de palma y banano en el Bajo Atrato - Impactos ambientales y socioeconómicos, Por Comisión Intereclesial de Justicia y Paz Voir pièce jointe de la version espagnole
Auteur.trice
Justicia y paz