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19/01/2008
Selon le slogan de l’Inpec: «votre dignité humaine et la mienne sont inviolable» l‘INPEC préfère voir mourir les prisonniers que de régler leur situation rapidement. Interne de Palogordo Le 7 janvier passé, les fêtes de décembre se terminant à peine, 7 détenus politiques bénéficiant de mesures préventives de la Cour Interaméricaine de droits humains (CIDH) de l’organisation des États Américains (OEA) depuis mai 2004 – en vertu de la situation de vulnérabilité dans laquelle se trouve les prisonniers politiques du pénitencier de Palo Gordo- se sont déclarés en grève de la faim illimitée. Ils sont depuis deux ans classifiés comme de moyenne sécurité, aprés de nombreuses solicitudes formelles pour que leur soit appliqué le traitement carcéral corresponant à leur classification, solicitant une réponse rapide et effective à leur situation, ils n’ont obtenu que silence et réponses évasives de la part de l’INPEC. Depuis l’année 2005 certains de ces détenus ont été classifiés en phase de sécurité moyenne, ils remplissent les conditions de la loi 65 de 1993 ce qui implique un traitement différent de celui de haute sécurité. Il s’agit de personnes ayant remplies les normes de l’article 144 de la loi 65 de 1993, l’INPEC viole ainsi elle même ses propres normes de traitement pénitencier et d’exécution de peines. Victimes d’une interprétation restrictive et perverse des mesures préventives octroyées par la CIDH depuis leur obtention, les prisonniers politiques bénéficiant de ces mesures ont du vivre des situations de répression, de menaces et de violations de leur droits dans ce pénitencier. Aujourd’hui les prisonniers ont informé que plusieurs grévistes se trouvent dans de faibles conditions de santé et que l’administration a refusé de se réunir avec eux pour résoudre leur situation et leur fournir le traitement correspondant à la sécurité moyenne comme prévu par la loi dans un établissement prévu à cet effet. La section Santander a solicité à la direction générale de l’INPEC , la direction pénitencière, le ministère de l’intérieur et de la justice de porter attention à la situation des grévistes selon l’aplication des mesures préventives et à ce jour aucune réponse n’a été obtenu de la part de ces entités. Bucaramanga, le 14 janvier 2008 ************************************* ************************************* Communiqué public ''L’administration de la prison s’est seulement dédiée a émettre des déclarations aux media en déformant la réalité de nos demandes , faisant croire qu’elle avait résolu le problème''. Nous, prisonniers politique du Patio No3, sommes en grève de la faim depuis le 8 janvier de cette année. Nous voulons manifester à l’opinion publique qu’à ce jours, l’adminitration de la prison ne s’est pas présenté au patio No3 pour prendre connaissance de ce qui nous avait poussé à prendre cette décision. L’administration de la prison s’est seulement dediée à émettre des déclarations aux médias en déformant la réalité de nos demandes, laissant entendre qu’elles avaient été résolues. Il n’est pas vrai que nous avons reçu l’attention et le contrôle médical de la prison. Nous n‘avons reçu qu’une seule visite du médecin de la prison le vendredi 11 janvier qui s’est contenté de vérifier nos signes vitaux et à ce jours les médicaments prescrits et le suero oral, non disponible à la prison, ne nous ont pas été fournis. L’avocat de la «defensora» est simplement venu une fois la semaine passée. Il semblerait qu’il n’ait pas transmi l’information relative à notre situation, ni sur la précision de notre journée d’entrée en grève de la faim, désinformant la defensora de Santander. N’ayant reçu aucune nouvelle de l’administration de la prison, ni de l’INPEC régionale ou nationale nous avons décidé de sortir du Patio No3 et nous mettre à la disposition de la direction de la prison pour qu’elle nous place ou elle jugera convenable, jusqu’à ce que soit définie notre situation. Il s’agit simplement d’être transféré à une prison de moyenne sécurité, étant clasifiés dans cette catégorie, sachant que dans cette prison ils disent ne pas pouvoir garantir nos droits bénéficiant de mesures préventives. Avoir des mesures préventives ne signifie pas qu’on nous impose des mesures restrictives ou de sécurité comme l’isolement ou la discrimination, mais que l’on nous offre les mêmes espaces qu’aux prisoniers étant dans la meme catégorie d’où l’importance de notre transfert. Nous demandons à l’INPEC que tout comme elle a tout mis en oeuvre pour transférer les prisonniers paramilitaires en moins d’une semaine de grève de la faim, elle en fasse de même avec nous et qu’elle règle notre situation. Nous remercions les médias de communication, le ministère des affaires publique et les organismes de défense des droits humains pour diffuser la vérité, vérifier le traitement que nous recevons et pour la solidarité qui nous a été demontrée. Prisonniers Politiques du Patio No3 en grève de la faim Prison de Giron le 15 janvier 2008
Auteur.trice
Prisonniers politiques, Palo Gardo